Algérie

Voilà comment on met nos arbitres dans un mécanisme de masochisme !


Pourquoi certaines prestations arbitrales (particulièrement lors des chocs et des grands rendez-vous décisifs) laissent derrière elles de mauvais goûts et rendent chaque week-end de bien mauvais reflets ' Pourquoi s'efforce-t-on à détruire nos meilleurs chevaliers du sifflet en leur tendant des pièges à filet ' Qui est responsable de cette situation déplorable, devenue à la longue et pour tout le monde détestable, voire invivable 'Il faut le dire tout de suite sans pour autant paraître alarmé : tout le monde (CFA et consorts) ainsi que les arbitres assument une part de responsabilité dans ce désordre programmé.
Que de fois, dans cet espace, avons-nous attiré l'attention de ceux qui dirigent la planète de l'arbitrage avec ses scabreuses désignations, leurs aiguilleurs, leurs conseillers, ceux qui marchent dans leur orbite et ceux qui gravitent autour d'eux sur les (grands et dangereux) risques qu'encourent aussi bien les clubs que les arbitres, soit dit en passant, en forme, à être désignés sans relâche pour revenir aux mêmes clubs en un temps court.
Au moment où beaucoup d'arbitres titrés moisissent au bas de la pyramide. Elle est longue la liste des arbitres qui avaient un potentiel intéressant et qui étaient promis à un avenir radieux à même de pouvoir raviver la flamme en pérennisant la présence du sifflet algérien dans les joutes à dimension continentale et mondiale et qui ont été sacrifiés sur l'autel de la servilité en voulant à tout prix plaire à certains cercles occultes en leur désignant l'arbitre qu'ils veulent et désirent le temps d'une lune de miel.
Très certainement, beaucoup diront pourquoi les arbitres acceptent-ils ce compromis (!') sachant qu'après coup, ils subiront dans leur chair une déferlante attaque de démontage destructif pour un penalty omis ou un tort dans la configuration d'un semblant de mauvais acte arbitral commis pour devenir chez ce club éternellement vomi '
La réponse est toute simple. Un arbitre aussi compétent soit-il demeure un homme de devoir et, en principe, ne choisit pas ses matchs, mais plutôt accepte de diriger une rencontre même en ayant reçu, au préalable, plusieurs signaux de détresse prémonitoires desquels il aura tout le temps à boire et avaler tant de déboires et accrocher définitivement son sifflet dans son armoire. A moins que?