Ce qui s'est passé ou qui a causé la baisse de rideau de la Fédération égyptienne de football, ayant donné lieu à la démission-surprise du président de la Fédération Hany Abou Rida et le renvoi du staff technique, ne devrait pas étonner, puisque pas nouveau dans les rouages des Fédérations africaines de football.L'Algérie a été visitée par ce phénomène d'ingérence dans la gestion des affaires de l'Equipe nationale, comprendre par là, celles des précédents sélectionneurs nationaux. Les conséquences d'une telle ingérence ne peuvent être que catastrophiques.
En Egypte, après la défaite foudroyante dès les huitièmes de finales de la CAN de l'équipe nationale égyptienne, des faits commencent à remonter à la surface «ce sont des problèmes internes à l'équipe qui en sont la cause de notre sortie prématurée». Ce qui se passait dans les coulisses de l'hôtel où logeait la sélection égyptienne, proche de l'aéroport, est conséquemment dû aux mauvaises prestations des joueurs sur le terrain. On évoque une mésentente entre d'une part le sélectionneur mexicain Aguirre et son adjoint local Hany Ramzi et d'autre part avec l'entraîneur des gardiens de but Ahmad. Ceci a causé de mauvais choix des joueurs. Personne n'est d'accord sur la liste des joueurs arrêtée par le sélectionneur.
Chacun voulait imposer la sienne. Ce divorce est apparu, selon quelques indiscrétions, dés le coup d'envoi du premier match face à l'Afrique du Sud. Ce qui avait d'ailleurs amené le sélectionneur à menacer de sanctions ceux qui ne fourniraient sur le terrain aucun rendement. «Que ce soit lors du premier tour ou avant le match contre l'Afrique du Sud, le sélectionneur Aguerri a dû changer plusieurs fois son ?onze', y compris avec l'intervention du président de la Fédération Hany Abou Rida». Dés cette instant, les techniciens, au fait de cette incompréhension au sein du groupe, inaugurent une série d'hypothèses qui commencèrent à trouver place dans les commentaires et à semer les premiers doutes sur la suite de la compétition. «On savait, que l'on ne pouvait pas aller loin...»
Le groupe est déjà disloqué. Disloqué le jour où des interventions des officiels de la fédération se faisaient remarquer. «Il avait même annoncé à Ahmed Ali et Nabil Emad dit ?Dunga' qu'ils doivent participer 24 heures avant le match d'ouverture, mais par la suite le sélectionneur a été soumis à une forte pression des hommes du président Abou Rida qui ont demandé d'aligner le duo Mohsen, l'attaquant, et le défenseur Mohamed Nanni... De plus, le même joueur a confié qu'une grave crise a affecté le banc des remplaçants lors du match d'ouverture lorsque Ahmed Hijazi, le défenseur s'est blessé», rapporte un confrère de la presse africaine. Citant un cas de figure : «Le sélectionneur a voulu le remplacer par Mahmoud Hamdi mais un membre assistant du président de la Fédération a informé Abou Rida et c'est le banc de touche qui est perturbé jusqu'au retour en jeu du joueur blessé».
Le sélectionneur est indirectement balayé, remplacé par deux chefs de groupe : «Mohammed Salah qui dirigera le premier groupe composé de Abdullah Al-Saïd, Omar Jaber, Mahmoud Alaa, Amr Warda et Ahmed Ali, tandis que d'autres joueurs sont dirigés par Mohammed Nanni. Ce qui est frappant et qui renforce la division, c'est lorsque Omar Jaber et Mahmoud Alaa ont déclaré à leurs coéquipiers lors de la crise d'Amr Wardah que «Mohammed Salah réglerait le problème. Salah est plus fort que la Fédération de football et la décision d'exclure Warda sera annulée», a déclaré Omar Jaber. Une éternelle affaire qui déséquilibre les clubs africains.
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Posté Le : 08/07/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : H Hichem
Source : www.lnr-dz.com