La situation des personnes atteintes du virus d'immunodéficience humaine (VIH/SIDA), en Algérie est loin d'être de tout repos, marginalisées par la société; dans certains cas ; ces malades se retrouvent sans soutien familial, une réalité qui nécessite une prise en charge psychologique et un accompagnement par des spécialistes.
La solitude des malades atteints du virus que cela soit au niveau professionnel ou dans le domaine social, imposé par une société peu clémente aggrave et accentue la gravité de leur mal. Le rôle de ces accompagnateurs, qu'on retrouve le plus souvent dans les services d'épidémiologie est fondamental pour le bon suivi du traitement. Ce processus, vise à apporter un nouveau regard du patient à cette pathologie, lui permettant ainsi de mieux se familiariser avec son mal et même parvenir à le gérer de façon quotidienne. Le Dr. Djelouah Samia, psychologue au service femme de l'hôpital El Kettar, contactée hier par notre rédaction, a indiqué que la prise en charge des malades passe par trois étapes nécessaires à la mise en place d'un traitement pour les patients. «Le premier contact avec le malade est très important, cela permet d'avoir toutes les informations nécessaires du malade afin de cerner sa personnalité», la deuxième étape est de savoir si «le patient est au courant de sa pathologie ou pas» s'en suit la préparation de la prise du traitement. «Notre but est de familiariser le patient avec la maladie et l'aider à l'accepter pour qu'il puisse gérer sa maladie». Notre interlocutrice a estimé qu'avec un bon accompagnement psychologique, le malade pourra vivre mieux et le plus normalement du monde. Dans le même contexte, la psychologue a précisé que les conditions sociales du patient constituent un facteur important dans le traitement de la maladie particulièrement chez les sidéens et les séropositives. «Le soutien familial donne un résultat magnifique chez beaucoup de patients qui prennent conscience de leur maladie». Questionnée quant à son expérience avec les malades, le Dr. Djelouah a indiqué que son travail avec les séropositifs s'est fait grâce à des formations psycho cliniques et un partenariat avec l'association solidarité AIDS.
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Posté Le : 02/12/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Karima Hasnaoui
Source : www.lnr-dz.com