Algérie

Vivre ensemble dans la tolérance et la paix


La diversité culturelle, raciale, et religieuse sont un acquit historiquement inexpugnable dans un pays qui a favorisé le brassage de plusieurs civilisations durant des siècles, et si notre ministre des Affaires étrangères Abdelkader Messahel soutient devant les participants à la Conférence ministérielle tenue à Washington, que l'Algérie assume son histoire trois fois millénaire, il n'y a logiquement rien qui pourrait le contredire, même s'il y eut des périodes de flottement, et des tentatives de manipulations politiques, pour que l'intolérance serve les desseins obscurantistes.Messahel a pilonné à l'adresse de la communauté internationale présente à cette Conférence que ?l'Algérie a toujours tenu à prendre en charge les préoccupations liées à la construction d'un Etat moderne, et d'une nation tolérante fondés sur les valeurs identitaires du peuple algérien?, dont celles portées par la religion musulmane, laquelle enseigne qu'il n'y a "nulle contrainte en religion", ainsi que sur les valeurs universelles qui unissent aujourd'hui la communauté internationale, et l'humanité tout entière. A l'endroit des sceptiques, il a été précisé qu'en matière de liberté religieuse, que ce principe d'autonomie, et du libre choix de la croyance religieuse jouit de garanties constitutionnelles contenues dans l'article 42 de la Constitution algérienne qui stipule que : "La liberté de conscience et la liberté d'opinion sont inviolables.
La liberté d'exercice du culte est garantie dans le respect de la loi". Sans ambiguïtés, en prélude au plan d'action de Washington, pour promouvoir la liberté religieuse dans le monde, notre ministre des Affaires étrangères, se référant à l'histoire évoquera qu'à ?'l'initiative du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, terre d'islam a enfanté'' l'une des sommités du christianisme en l'occurrence le théologien Saint Augustin, et ?'qu'en 2001 à sa mémoire, a été organisé à Souk Arras, un imposant symposium international sur son ?uvre et sa contribution à l'enrichissement de la pensée et de la foi chrétiennes". "L'Algérie, terre d'Islam, a aussi donné à l'humanité El Emir Abdelkader, qui avait, en son temps, sauvé la vie à des milliers de chrétiens lors de son exil à Damas, et avait été le premier à avoir posé les règles du droit international humanitaire, selon le témoignage du président actuel du CICR lui-même".
Abdelkader a marqué l'histoire face aux troupes coloniales. A son sujet, Messahel lèvera un coin du voile sur sa personnalité en dévoilant un aspect méconnu comme étant : ?Un acteur de la paix religieuse" parce qu'il répétait souvent que : "Si les musulmans et les chrétiens avaient voulu me prêter leur attention, j'aurais fait cesser leurs querelles : ils seraient devenus, extérieurement et intérieurement, des frères".
"L'Algérie, terre d'Islam, a, tout autant, une histoire dans laquelle la religion judaïque et ses adeptes, autochtones comme réfugiés fuyant notamment l'inquisition, y avaient trouvé leur place et s'y étaient épanouis, comme en témoigne la tombe et le mausolée de l'un des rabbins les plus renommés au monde se trouvant à Tlemcen, en Algérie, et qui sont régulièrement visités par des ressortissants étrangers de confession juive?, fait remarquer notre ministre sur une actualité contemporaine que les Algériens méconnaissent. La politique a souvent instrumentalisée la religion. Les tragédies du Moyen-Orient en sont une illustration criarde sur les affres que génère l'intolérance religieuse.
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