D?autant que leurs chefs les ont soumis des jours durant à un infernal régime de travail. Comme ils ont bossé, même le vendredi, ces agents qui n?ont, faut-il le rappeler, pas rechigné, méritent bien un congé. Et pour gâcher la fête, les averses se sont quelques heures après mises de la partie. La boue, qui fait désormais partie du décor de la ville, enlaidie par la nonchalance, la démission et la mauvaise publicité faisant de Sétif une cité propre alors qu?elle ne l?est plus. Les locataires de l?hôtel de ville, qui préparent leurs valises, n?ont pas été offusqués outre mesure par cet apocalyptique décor. Les timides sorties des agents communaux « réquisitionnés » une fois de plus n?ont pas atténué les effets pervers de la gadoue, omniprésente même au niveau de la rue de Constantine, l?artère principale de Sétif, qui se dit : « Vivement les prochaines élections susceptibles d?offrir à la séculaire cité des représentants à sa hauteur et dimension ! »
Posté Le : 04/07/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Kamel Beniaiche
Source : www.elwatan.com