Vivement le prochain jour !

On ne quittera pas de sitôt la zone «Equipe nationale». On ne rassure plus, mais on se dit les vérités, celles qui pourraient même fâcher DEly Ibrahim.C'est le ministre de la Jeunesse et des Sports qui se met de la partie. Une bouffée d'oxygène vient arroser le monde sportif. La communication, l'outil qui dérouille souvent toute mécanique. Alors, il va falloir passer au stade de celle-ci. On communique ou on laisse les spécialistes faire le boulot. N'est pas professionnel de la Com qui veut. C'est peut-être là l'erreur. Il était temps ! Alors que, dans bien de cas, les places et les rues, et même les cafés sont occupés par des jeunes, et des moins jeunes, pour comprendre ce qui se dessine ou ce qui est réservée à l'Equipe nationale. Bien entendu, l'objectif n'est pas seulement de mettre à gauche d'une sélection, un commandant de bord, mais aussi et surtout, s'assurer que ce pilote est une personne rodée à toutes les situations.
Capable de faire atterrir les Verts sur les derniers carrés des compétitions. Il est évident que le football hyper-professionnel d'aujourd'hui fait partie d'une énorme industrie construite autour d'un sport devenu pur spectacle ? d'abord les matchs, puis les conversations qui tournent autour : La FAF, le sait, la rue le sait aussi, mais aller vers elle est une autre paire de manche.
La communication, seule arme pouvant calmer les esprits. Le Ministre de la Jeunesse et des Sports est déterminé à s'engager pour que le football et la sélection nationale change de couloir.
«Le président de la FAF a commis une erreur en divulguant les noms des entraîneurs». Peut-être qu'il aurait été plus sage de communiquer autrement mais en permanence pour maintenir cette haleine qui calmerait les millions d'Algériens, que d'aller vers des mises au point qui ne compliqueraient les choses. Depuis qu'il a succédé à Ould Ali El Hadi, le MJS Mohamed Hattab a été critique envers le président Kheireddine Zetchi «Parfois, les sentiments ramènent les mauvais résultats.
C'est pourquoi je dis qu'il faut s'éloigner des sondages concernant l'identité du futur sélectionneur national. Zetchi «n'avait pas à agir de la sorte, car on n'est pas les seuls sur la scène internationale à chercher un nouvel entraîneur. Il y a même une concurrence qui s'installe dans ce registre, ce qui exige de nous d'être très prudents dans les contacts établis avec les éventuels candidats pour prendre en main la barre technique des Verts», ajoute le MJS. Il l'exprime d'une manière diplomatique, mais se veut à la fois directe lorsque des situations l'exigent. «L'entraîneur qui viendra doit tout faire pour qualifier l'équipe nationale au prochain Mondial.
On était tous tristes de suivre le dernier Mondial en l'absence de l'Algérie», regrette le ministre qui, à l'instar de tous les Algériens, aurait aimé voir les Verts en Russie «J'espère qu'il y a aura un choix raisonnable et qui correspond à la mentalité algérienne», a-t-il dit. Tout comme Algérien, il souhaiterait que les Verts aillent le plus loin possible et qu'ils ne soient pas les derniers de la charrue. «On doit se fixer la qualification au prochain Mondial comme un objectif. L'Algérie doit participer au prochain Mondial 2022.»
Un discours suffit amplement pour savoir qu'un homme ne restera pas les bras croisés devant des échecs à répétitions. Il serait, ou voudrait, être l'homme de la communication à la fois. Une excellent nouvelle. Le sport va pouvoir briller dès la saison prochaine par des informations qui ne prendront pas une autre voix. Sans doute faut-il aussi observer, et prendre bien plus au sérieux, d'autres signes venus du monde du football, bien plus importants et bien plus révélateurs de que ceux de nos échecs. Maintenant, il va falloir attende le prochain jour, que les supporters, espèrent, arrivera vite avec le sélectionneur.