Vivement l'installation d'un secrétariat permanent

La cinquième édition du Festival international des arts de l'Ahaggar a été clôturée, dimanche soir, par un beau et dernier spectacle sur scène. Ce festival a été marqué par la participation de plusieurs groupes venus de plusieurs régions de l'Afrique dont l'Algérie, l'Ethiopie, le Mali, le Niger, la Mauritanie, le Burkina Faso, le Tchad, et le Cameroun. Des spectacles qui ont permis au public de cette ville métropole d'apprécier, de découvrir et de s'identifier à différents chants, danses et musiques populaires. Outre les richesses dont recèlent cette région en matière artistique, le festival a également permis au groupes locaux d'exposer leur savoir-faire et les progrès réalisés dans le domaine de la chanson et la création artistique. Les journées scientifiques autour des problématiques relatives à la préservation du patrimoine matériel et immatériel de la région ont été différées. Elles auront lieu au mois du patrimoine. Les organisateurs du festival comptent, à cette même occasion, éditer les premiers produits réalisés dans le cadre de cette festivité, devenue un rendez vous incontournable dans la région. Les premiers ouvrages portant sur les contes et les vidéos récapitulant des réalisations des anciennes éditions seront édités avant le mois d'avril prochain. A ce propos, les organisateurs appellent à la mise en place d'un secrétariat permanent pour l'organisation de ce festival et, surtout, pour le suivi des différentes activités organisées durant les cinq jours de cette manifestation. Cette instance s'occupera de faire une évaluation de chaque évènement, assurera le suivi et le progrès des sous-projets inscrits pour chaque activité afin d'atteindre les grands objectifs tracés pour ce festival. Elle s'occupera, également, de gérer les problèmes et de combler les défaillances qui freinent la progression normale de ce grand projet destiné à la préservation de l'identité et du patrimoine national, devenu une véritable arme et un enjeu stratégique dans le monde. La mise en place de ce secrétariat a été l'une des propositions formulées et débattues par les responsables des différents festivals organisés à travers le territoire national, lors d'un regroupement national tenu il y a deux années. Une proposition qui vient, à juste titre, combler le vide juridique constaté dans les textes réglementaires régissant l'organisation des festivals, locaux, nationaux et internationaux en Algérie. Ces ateliers et les recommandations n'ont pas été suivis d'effet. Le rendez vous pour la sixième édition du festival international des arts de l'Ahaggar a été donné pour novembre prochain, a annoncé Ahmed Aouali, commissaire du festival, lors de la cérémonie de clôture.