«Vite se ressaisir pour éviter la crise»

, L'entraîneur de la JSM Tiaret, Azeddine Aït Djoudi, a promis lundi de «vite se ressaisir» de la lourde défaite concédée par son équipe, le week-end passé, sur le terrain de l'ESM Koléa (4-0), pour le compte de la 3e journée de la Ligue 2 de football (Gr. Centre-Ouest).«C'est une défaite amère à laquelle on ne s'attendait pas, surtout au vu de la physionomie de la partie pendant laquelle on a raté beaucoup d'occasions franches, contrairement à l'adversaire qui a fait preuve d'un grand réalisme», a déclaré le coach de la JSMT à l'APS.
Ayant démarré le championnat sur les chapeaux de roue en allant s'imposer à Béchar contre le nouveau promu Guir Abadla (2-1), «Ezzarga» s'est contenté d'un nul à domicile contre le CR Temouchent (0-0) lors de la journée suivante, avant de «craquer» à Koléa. Deux contre-performances que le coach Aït Djoudi, qui a pris, l'été dernier, les commandes techniques du club des hauts plateaux de l'Ouest du pays, a dit regretter, non sans craindre ses répercussions sur la vie de l'équipe.
«De par mon expérience, je crains que cette lourde défaite à Koléa, en particulier, ne porte préjudice à la sérénité devant régner dans le groupe, raison pour laquelle nous sommes dans l'obligation de vite réagir», a-t-il insisté. La JSMT accueillera, lors de la prochaine journée, le NA Hussein Dey pour le compte de la quatrième journée, un match que les protégés d'Ait Djoudi vont aborder sous le signe du «rachat».
«On doit saisir cette occasion pour renouer avec le succès et éviter par là-même de tomber dans la crise. Le championnat est encore long, mais on est censé ne pas vendanger d'autres points à domicile», a-t-il encore prévenu.
La JSMT, qui a failli, la saison passée, décrocher le seul billet de son groupe donnant accès à l'élite, n'était-ce sa baisse de régime au finish, a connu des changements sensibles, aussi bien au sein de son effectif que les staffs technique et administratif. Mais cela n'empêche pas le club à ambitionner la montée en Ligue 1, un palier qu'il a quitté depuis 24 ans.n