Algérie

Visite du Président français en Algérie Pour un partenariat gagnant-gagnant



Visite du Président français en Algérie                                    Pour un partenariat gagnant-gagnant
Opportunité. - La visite en Algérie du Président français François Hollande pourrait donner lieu à d'importants projets de partenariat économique entre les deux pays.
«C'est ce qui permettra d'une part à la France de souffler financièrement et d'autre part à l'Algérie de combler un certain retard en terme de technologies », a estimé Abdelmalek Serrai. « Nous cherchons une coopération de qualité dans l'intérêt des deux pays », a-t-il déclaré à Info Soir. « L'Algérie a besoin de la France comme cette dernière a également besoin de l'Algérie. La raison est simple : nous, nous avons un ambitieux programme de développement du pays. En face, nous avons des Français qui détiennent une forte maitrise technologique. Ce que je considère très important entre les deux pays, c'est justement le transfert de cette technologie », a-t-il encore ajouté. Pour l'expert international en économie, l'Algérie est dans le besoin d'une formation professionnelle de haut niveau. « Grâce, entre autres, à la langue française. Les Français peuvent nous apporter un plus dans la formation des jeunes futurs cadres, dans la relance de l'industrie, l'agroalimentaire et aussi nous aider à soigner notre image concernant les services », a en outre soutenu Abdelmalek Serrai. Et de préciser : « Parallèlement à tout cela, nous nous attendons à ce que les Français fassent un effort en matière d'investissements directs (IDE) car nous avons constaté par le passé qu'il y'a eu une présence française sociale plus que financière. Nous espérons que cette situation soit renversée. Cependant, tant qu'il n'y a pas eu de clarification historique quant à toute l'occupation française et pas seulement à la Guerre de libération, il y'aura toujours des suspicions. Nous nous attendons à ce que les Français fassent un marketing à l'endroit du marché algérien mais pas un marketing commercial. Acheter, on peut le faire avec des Chinois, avec des Coréens et avec tout le monde », a-t-il noté. Nous avons besoin, à ses dires, d'acquérir du métier industriel de haut niveau. C'est le besoin réel et actuel de l'Algérie. « Que les Français comprennent qu'ils ont tort de nous regarder comme un marché de commerce car beaucoup d'autres pays ayant accepté la règle 49/51% se bousculent pour un éventuel investissement dans notre pays à l'image de l'Italie qui est en voie de réaliser des dizaines d'unités de production en Algérie. Ces Français doivent comprendre qu'ils ne sont pas seuls, a enfin averti Abdelmalek Serrai
- A une question de savoir ce qui empêche vraiment le constructeur français Renault de venir s'installer en Algérie, l'expert économique a répondu « Il faut reconnaître par moments nos difficultés internes. Nous avons une bureaucratie tatillonne. Nous avons également des lois qui changent souvent, ce qui gêne non seulement Renault mais aussi d'autres 0compagnies. Pour le cas des Français, je dirai qu'ils sont gourmands », a-t-il indiqué. Plus explicite, il a estimé que tant que les constructeurs français vendent des quantités énormes de véhicules dans un marché algérien aussi dynamique, ils ne sont nullement intéressés de mettre la main dans la poche et investir. C'est dans ce contexte que Abdelmalek Serrai a jugé « nécessaire » d'imposer aux constructeurs automobiles représentés en Algérie une loi les obligeant à investir dans l'installation d'usines de production en premier lieu et ralentir par la suite « cette importation sauvage de véhicules ». « Nous avons besoin de transfert de technologies. Cela ne doit pas continuer ainsi », a-t-il conclu.


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