Le ministre des Moudjahidine et Ayants droit, Laïd Rebiga, a visité, avant-hier, les coulisses de l'épopée musicale, «L'âme de l'Algérie» (Rouh El Djazaïer). Un spectacle artistique et historique actuellement en phase de préparation au niveau du village méditerranéen à Oran. Une production à laquelle près de 1.000 personnes entre auteurs, comédiens, danseurs et techniciens s'attèlent à donner vie, en prévision de la commémoration, le 1er novembre prochain, du 70ème anniversaire de la révolution de libération nationale. L'Å“uvre, qui est signée par le réalisateur Ahmed Rezak, est un projet qui a été initié par le ministère des Moudjahidine et Ayants droit dans le cadre de mission visant à «préserver la mémoire collective et le patrimoine historique algérien, «à travers, notamment pour le cas présent, d'Å“uvres artistiques grandioses «dignes du statut de la glorieuse guerre de libération.
Cette production devra retracer la grande épopée humaine de la nation algérienne depuis l'antique Numidie jusqu'aux temps modernes, en passant par l'âge d'or de l'islam puis de la nuit coloniale et ses 132 années de lutte et de résilience, devenues source d'inspiration pour beaucoup de peuples et de mouvements de libération de par le monde. Pour le ministre des Moudjahidine, cette Å“uvre, qui traduit avant tout un acte identitaire pour la nation algérienne, porte également une dimension d'universalité par ses valeurs humaines et de libération, a souligné à la presse M. Rebiga, en marge de sa visite des ateliers de chorégraphie, de scénographie, d'équipement et d'écriture, ainsi que du studio d'enregistrement de cette épopée artistique. Cette Å“uvre colossale, a souligné le ministre, intervient en «concrétisation des orientations de l'Etat, à sa tête le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour la préservation de la mémoire nationale. «Une mémoire qui témoigne encore de la grandeur du peuple algérien par son attachement à son indépendance et son unité», mais aussi de celle de sa révolution, «la plus grande de l'histoire contemporaine». «Le ministère s'est dirigé vers la production audiovisuelle en réalisant plusieurs films historiques retraçant le parcours de plusieurs symboles nationaux ayant laissé leurs empreintes durant la guerre de libération, dans les diverses résistances populaires ou dans le mouvement nationaliste», a indiqué le ministre. Dans cette stratégie, a-t-il expliqué, il y a aussi l'utilisation de technologies modernes et de la numérisation pour produire davantage d'Å“uvres afin de faire connaître la glorieuse guerre de libération et préserver ainsi la mémoire collective. Dans ce contexte, le ministère «lance, à l'occasion du premier novembre, le premier jeu électronique algérien. Un jeu dédié à notre histoire, dont la conception a été soigneusement étudiée,» a, par ailleurs, annoncé M. Laïd Rebiga, avant de souligner que la réalisation de ce jeu est l'Å“uvre d'un groupe de jeunes maîtrisant les hautes technologies de l'Intelligence artificielle (IA)», selon Laïd Rebiga. Le ministère va également lancer prochainement une carte nationale numérique des monuments, basée sur des technologies très modernes.
Cette carte nationale numérique offrira des informations diverses et très détaillées, notamment sur le découpage administratif de l'Algérie, ses sites archéologiques, ses événements historiques et ses personnalités, entre autres, a expliqué le ministre. Il y a aussi la première exposition numérique, qui sera lancée au cours de cette période. Une exposition qui met la lumière sur les différentes époques et figures historiques du pays», a-t-il précisé. De son côté, le réalisateur Ahmed Rezak, n'a pas omis, dans une déclaration à la presse, de saluer l'engagement du ministère des Moudjahidine et Ayants droits et son implication dans la réalisation de cette grande épopée qui demeure, pour lui, une Å“uvre artistique des plus importantes jamais réalisées, à ce jour. Cette Å“uvre historique, qui sera projetée à la coupole d'Alger, le 1er novembre prochain, sera animée par plus de 700 artistes algériens et plus de 200 techniciens, avec la participation d'artistes de Libye, du Yémen, d'Arabie Saoudite, de Jordanie, d'Egypte et d'autres pays, selon M. Rezak.
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Posté Le : 28/09/2024
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Houari Barti
Source : www.lequotidien-oran.com