La coopération bilatérale algéro-française connaîtra un nouvel essor avec la visite de deux jours (mercredi et jeudi) à Alger du ministre français des Affaires étrangères et européennes, M. Alain Juppé, à l'invitation M. Mourad Medelci. Amar Belani, porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères, affirme que cette visite «s'inscrit dans le cadre du renforcement du dialogue politique entre les deux pays et participe de la volonté commune d'édifier un partenariat d'exception qui soit à la mesure des liens multiformes qui les unissent en termes d'histoire, de voisinage et de densité des rapports humains». Le même responsable soutient qu'à cette occasion, les deux parties devront aborder «toutes les dimensions de la relation bilatérale et partageront leurs analyses sur les sujets de politique internationale et régionale d'intérêt commun. M. Belani souligne, en outre, que «les nombreux échanges de visite entre les deux pays et la mise en place de nouveaux mécanismes de concertation politique et de facilitation des investissements ont permis de consolider et de diversifier la coopération bilatérale et de l'élargir à tous les secteurs d'intérêt commun».Au plan économique, a-t-il dit, «la relance de l'investissement et du partenariat sur de nouvelles bases a permis d'enregistrer une avancée significative grâce à la volonté partagée des deux pays de donner à leurs relations un caractère d'exemplarité basé sur la recherche d'intérêts mutuels durables». Les deux hommes évoqueront aussi, lors de cette visite, la crise libyenne à propos de laquelle les deux pays ne partagent pas la même vision. Dans ce cadre, Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, a déclaré avril dernier qu'«il n'y a pas de tension entre les deux pays». Il a souligné que les deux pays ont beaucoup d'intérêts communs, même s'ils ont, sur certaines situations internationales ou régionales, des approches qui sont différentes. Cela étant, les deux pays n'ont pas de relations tendues. L'Algérie et la France, a-t-il dit, «sont en train d'aller de l'avant et d'examiner les moyens de travailler mieux ensemble».Du côté français, l'on qualifie cette visite d'importante, après les remous suscités par la crise libyenne. «C'est une visite importante pour deux pays partenaires depuis si longtemps, deux acteurs du sud et du nord de la Méditerranée, importante aussi parce que nous avons avec nos partenaires algériens toute une longue série de sujets politiques et diplomatiques à aborder», a affirmé Bernard Valéro, porte-parole de la diplomatie française. Février dernier, Jean-Pierre Raffarin, en visite à Alger, a salué la détermination de notre pays et du sien à faire de l'emploi la priorité de leurs économies. «Je me réjouis de la détermination commune à faire de l'emploi la priorité de nos économies», a-t-il déclaré, à l'issue d'une audience que lui a accordée le président de la république. La visite du chef de la diplomatie française a été précédée par la tenue d'une importante rencontre économique à la fin du mois de mai dernier. Plus de 500 entreprises algériennes et françaises ont pris part à ce rendez-vous concrétisé par des accords signés dont deux dans le cadre du partenariat dans le domaine de l'industrie du verre et des assurances.
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Posté Le : 13/06/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Djamel O.
Source : www.horizons.com