Algérie

Visite des malades au CHU Les vieux réflexes ont la peau dure



Chassez lenaturel, il revient au galop ! A ce propos, cet adage est parfaitement illustrépar les réflexes coriaces de nombreux citoyens en visite au niveau de toutesles structures hospitalières de la ville et plus particulièrement au niveau duCHU Benbadis. Il n'est jamais facile de canaliser un flux qui avoisine etdépasse par moments près de 30.000 visiteurs.Mais le grosproblème se situe au niveau du stationnement des véhicules que l'on compte parcentaines et dont les propriétaires se disputent le moindre espace allantjusqu'à investir les trottoirs. Toute cette débandade se déroule à chaquevisite avec bien sûr la bénédiction des gardiens qui eux-mêmes vont délimiterleur territoire souvent à l'aide de moyens rugueux où la violence n'est jamaisloin.A chaque visitec'est un véritable calvaire pour les habitants de tout le quartier Loucif(ex-cité Gaillard) envahi de force et dont la quiétude va être sensiblementperturbée l'espace de trois ou quatre heures. Pourtant avec la nouvellecirculaire du 21 janvier dernier réglementant les visites des malades, l'onavait pensé que l'ordre allait être définitivement rétabli au niveau de tousles hôpitaux et centres de soins. M. Rouabhi Abdesslem, secrétaire général duCHU, estime que ces nouvelles dispositions en plus de l'interdiction de fumeret de s'asseoir sur les lits des malades vont en fin de compte avoir des effetstrès positifs. En plus du fait de refuser l'accès aux enfants, l'aspect le pluspositif serait celui de permettre au personnel soignant d'accomplirconvenablement sa tâche sans être constamment dérangé. Il faudra donc à tousles visiteurs se plier aux nouveaux horaires (13 heures 30 - 15 heures) et semontrer plus souples avec ces nouvelles dispositions il est vrai largementcontroversées mais qui finiront bien par entrer dans les moeurs de la cité.


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