Algérie

Visite de la station d'épuration des eaux usées par des collégiens



Heureuse est l'action entreprise par la direction du CEM Lahcène Ben Babouche d'Aïn Témouchent. L'éducation environnementale est aujourd'hui au c?ur des débats aussi bien sur la scène politique médiatique dans notre pays.Les partenaires socio-éducatifs de la société civile font de cet axe leur cheval de bataille et mènent des actions, non des moindres en direction des jeunes et des apprenants tous paliers confondus pour inculquer à ces derniers les enseignements élémentaires et utiles dans le domaine de l'éducation environnementale, et ce, en rapport avec les nouveaux programmes que le ministère de l'Education nationale a mis au point avec son homologue chargé de l'environnement. Dans ce cadre précis, l'ONG «Défense des intérêts des utilisateurs d'eau et protection de l'environnement» de la wilaya d'Aïn Temouchent a organisé, jeudi dernier, à l'occasion des vacances d'hiver, une visite guidée à la station d'épuration des eaux usées au profit de 22 élèves du collège Lahcene Ben Babouche, d'Aïn Témouchent.
Des élèves qui ont obtenu les meilleures notes durant le premier trimestre de l'année scolaire 2018-2019. Conçue pour épurer les eaux usées des villes d'Aïn Témouchent, Sidi Ben Adda et Chaabet El Lehem (prochainement), cette infrastructure, qui a été mise en exploitation en 2016 par l'ONA, Office national de l'assainissement, cette infrastructure a été dimensionné pour épurer plus de 15 mille mètres cubes d'eau, un volume destiné à l'irrigation de pas moins de 150 hectares, selon le responsable qui nous a montré d'immenses superficies de cultures maraîchères irriguées par aspersion. Une élève a soulevé une question importante quand elle a voulu savoir comment peut-on savoir si l'eau utilisée par les irriguants était bonne sur le plan bactériologique et physico-chimique.
Le directeur, en entendant cette préoccupation de la part de l'élève, a demandé au groupe d'écouter la réponse de la bouche du premier concerné, à savoir la laborantine qui procède aux analyses de l'eau. Celle-ci dira qu'il existe 24 échantillons d'eaux usées pris, un par heure. ces échantillons obéiront aux normes usuelles d'analyses prédéfinies et conçus selon les techniques mondialement connues. Deux bouteilles témoin, l'une contenant le mélange des 24 échantillons et l'autre l'eau de la sortie de la station c'est-à-dire celle devant être versée dans le milieu naturel et utilisée par les agriculteurs.
Quand un problème quelconque est détecté par le tableau synoptique comprenant l'ensembles des éléments de traitement, l'opérateur procède à l'arrêt automatique de la pièces (pompe, vanne, racleur, aérateur...) et ordonne la réparation en extrême urgence. Pendant ce temps, l'ouvrier au niveau de la rentrée fait bay-passer l'eau, le temps de réparer la panne. Ce qui devait comprendre les collégiens qui étaient accompagnés par trois professeurs de physique est que, explique le directeur de la station, se subdivise en deux parties distinctes. La première étant mécanique, c'est un prétraitement qui permet d'éliminer des déchets( pierres, chiffon, bois, branchage, bouteilles, ferraille, sable et huile).
A partir de ce niveau d'épuration commence la phase biologique qui est le c?ur d'une station d'épuration ou l'étage d'épuration biologique. Les substances organiques y sont dégradées par des micro-organismes, et les substances minérales en partie oxydées. Dans le bassin dit d'aération ou à boue activée, la dégradation s'opère par addition d'oxygène et agitation de l'eau usée. Pour mieux mettre en évidence le rôle et importance de l'aération dans le bassin à boue activée, le directeur a eu l'idée de faire passer les élèves par groupe de deux pour pouvoir observer l'eau en agitation du bas vers le haut grâce à des pompes qui font actionner les aérateurs. La séparation de l'eau et des bouts est une opération qui a suscité l'attention des collégiens.
L'épaississement et le séchage arrivent en avant dernière phase. Des grandes aires sont réservées pour épandre la boue qui est utilisée par les agriculteurs. En dernier, le président de l'ONG a testé les élèves pour voir qu'est-ce qu'ils ont retenu comme connaissances sur l'épuration des eaux usées. Trois élèves ont reçu des cadeaux. Ensuite les élèves devaient planter des plants ornementaux à l'intérieur de la station d'épuration et à l'extérieur. L'un des professeurs avant de clôturer la visite a tenu à remercier les organisateurs de cette sortie pédagogique très bénéfique et qui cadre bien avec les orientations des deux ministères cités plus haut.
En vérité, comme l'a si bien dit un cadre de l'ONG, «c'est une mise à niveau des connaissances des élèves». Il est souhaitable que ce genre de sortie scientifique se multiplient car ça permet d'appliquer in live la formation approchée et lier l'élève à son au milieu environnemental.


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