L'ONG SOS Disparus dénonce les « visites » de gendarmes à son siège à Alger, les 4 et 10 février derniers.
« En une semaine, SOS Disparus a vu, à deux reprises, les gendarmes de la brigade de Bab Djedid se présenter dans ses locaux, au 3, rue Ghar Djebilet, à Alger. SOS Disparus, préoccupée, tient à alerter l'opinion algérienne et la communauté internationale de cette intrusion du ministère de la Défense dans la vie associative », lit-on dans un communiqué rendu public mercredi. Selon le communiqué, les gendarmes n'ont présenté aucun motif écrit pour ces « visites ». Lors de leur dernière venue, les deux gendarmes « ont demandé à la présidente (de SOS Disparus) si c'était ici que se trouvait 'l'organisation', combien de personnes étaient employées à l'association, s'il y avait d'autres bureaux, avec qui l'association était en contact et avec qui elle travaillait ». « Quel est l'objectif des autorités au moment où tout est mis en 'uvre pour clore le dossier des disparus contre la volonté des familles qui continuent à demander vérité et justice ' Il est encore plus incompréhensible que des gendarmes, relevant du ministère de la Défense, se déplacent dans des locaux associatifs pour s'enquérir des activités et des contacts d'une association, le terrain de la vie associative relevant normalement du ministère de l'Intérieur », dénonce SOS Disparus, qui précise que le président de la CNCPPDH, Farouk Ksentini, au cours d'une entrevue avec une délégation de l'association vendredi dernier, s'est lui-même montré « stupéfait » de l'intervention des gendarmes.
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Posté Le : 12/02/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Adlène Meddi
Source : www.elwatan.com