VISAS POUR LA FRANCE Le taux de refus en nette régression

La mise en place de nouvelles procédures de délivrance de visas par le consulat général de France à Alger, notamment une meilleure communication et l'externalisation de la réception et du tri des dossiers de demandeurs, a induit une baisse de taux de refus qui est de l'ordre de 21,77% pour les dix premiers mois de l'année en cours, alors qu'il était de l'ordre de 27,84 % en 2010. Au 31 octobre 2011, le consulat de France à Alger a délivré 72 955 visas, contre 61 314 en 2010, soit une progression de 19%.
Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - La portion de visas de circulation délivrés est évaluée, elle, en 2011 à 28 129 visas octroyés, contre 15 587 en 2010. Ce qui donne une progression de 38,56%. Mais plus globalement, le consulat général de France a réceptionné, au cours des dix premiers mois de cette année, un total de 104 751 dossiers et a réservé des réponses positives à 80 746. S'agissant des visas d'études, les services consulaires ont délivré durant la même période 2011 pas moins de 3 567 visas, moins que durant l'année 2010 où le nombre de sésames délivrés était évalué à 3 823. Ces statistiques ont été rendues publiques hier mercredi par le consul général de France à Alger, Michel Dejaegher, lors d'un point de presse auquel a pris part l'ambassadeur de France en Algérie, M. Xavier Driencourt. Lors d'un rendez-vous médiatique, renouvelé chaque fin d'année, le consul général de France a fait part des efforts déployés par les services consulaires afin de faciliter les procédures de demande et de délivrance de visas. Des procédures, reconnaît néanmoins M. Dejaegher, que l'introduction toute récente de la biométrie a alourdies quelque peu. Les prélèvements des empreintes et les prises de photos biométriques prennent du temps, ce qui fait qu'en une journée, il n'est traité que 480 dossiers, alors que le rythme d'avant l'introduction de la biométrie était de 600 dossiers traités par jour. L'acquisition de cabines supplémentaires devrait permettre à Visa France, qui en dispose d'uniquement 8, de revenir au rythme de 600 dossiers traités par jour.