La RN 20 reliant Constantine à Guelma vit de jour et comme de nuit une circulation intense.
Les camions immatriculés dans les wilayas de Constantine, Batna, Biskra, Oum El Bouaghi, Annaba et Guelma l'empruntent en venant de ces villes ou du port de Annaba; les camionneurs préfèrent cette route à celle reliant Annaba à Constantine, qui est tout le temps encombrée, en plus d'être meurtrière, car, l'excès de vitesse y est maître à bord. La RN 21, taillée dans des reliefs accidentés, n'est que virages. Nous saluons le dévouement de nos amis les gendarmes, mais ce tronçon, et surtout la partie se trouvant dans la wilaya de Guelma, soit une distance n'excédant pas une cinquantaine de kilomètres, est particulièrement jalonné de barrages.
D'abord, en allant à Constantine, l'on compte le barrage fixe au niveau du croisement menant à Hammam Meskhoutine. Avant celui-ci, souvent un autre est installé au niveau de la pénétrante de Guelma, sans oublier celui fixe de la police à l'entrée de cette ville. Un autre au niveau de Houari Boumediène, non loin de la brigade de gendarmerie; puis en allant vers le col Announa, l'on rencontre un autre; puis à un ou 2 km, sur la montée abrupte tout près de Sellaoua Announa, ce sont des motards qui prennent le relais. Ensuite, on dépasse le col Announa, voilà un autre barrage au niveau du croisement de Ras El Akba, puis un autre encore au niveau de la localité Aïn El Houta. Ce barrage est mobile entre deux ou trois points, non loin l'un de l'autre.
Bref, chaque brigade dans chaque commune fait son barrage.
Dans la wilaya de Constantine, les motards s'installent fréquemment à l'entrée de Bounouara, et souvent les autres dressent un barrage à la sortie de ce village. Première remarque: Quand un camion semi-remorque fait traîner derrière lui des dizaines de voitures, au lieu de désengorger le bouchon en arrêtant le camion un moment, les gendarmes, tapis quelque part, surveillent tout automobiliste qui effectuerait un dépassement. Ce grand nombre de barrages, mine de rien, cause des désagréments aux automobilistes qui sont soucieux d'arriver àtemps à leur travail, sans pour autant tomber dans l'excès de vitesse. Résultat : entre Constantine et Guelma, on ne fait plus 1h30 mais presque trois heures de route, comme nous l'ont confirmé plusieurs usagers.Deuxième remarque: beaucoup d'automobilistes s'obligent à faire des détours, pourtant longs, pour éviter ces barrages.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 02/11/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : F H
Source : www.elwatan.com