Algérie

Violents combats dans le nord-est et le sud de Damas


Violents combats dans le nord-est et le sud de Damas
De nouveaux combats ont éclaté vendredi dans le nord-est et le sud de Damas entre rebelles d'un côté, et l'armée et des miliciens pro-régime de l'autre, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). "Des combats féroces font rage dans le quartier de Barzé (nord-est de Damas), opposant des rebelles aux troupes syriennes et aux membres des comités populaires pro-régime", a indiqué l'ONG, en précisant que des chars de l'armée pilonnaient le secteur. Les miliciens viennent de la banlieue proche d'Ech al-Warwar, où les habitants sont en majorité alaouites, comme le président Bachar al-Assad, a précisé l'OSDH. La majorité des rebelles, à l'image de la population, sont eux sunnites. Le conflit en Syrie prend une tournure de plus en plus confessionnelle, notamment parce que le régime arme des civils appartenant à la minorité alaouite. Selon des militants et observateurs, les miliciens connaissent mieux les secteurs où ils combattent que les conscrits, et sont plus efficaces dans les combats de rue. Dans le sud de Damas, de nouveaux combats ont par ailleurs éclaté aux abords du camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk, contrôlé majoritairement par les rebelles, même si l'armée tient le seul checkpoint conduisant à ce secteur, a rapporté l'ONG, basée en Grande-Bretagne et qui s'appuie sur un large réseau de militants et de médecins à travers la Syrie. Des affrontements avaient aussi lieu dans d'autres zones du sud de Damas, dont une partie a été réduite à l'état de ruines par des mois de combats. Dans l'est de la capitale, des combats étaient également signalés à Jobar, où les rebelles contrôlent des enclaves. Dans le même temps, "l'armée bombardait plusieurs secteurs de la Ghouta orientale", à l'est de Damas, selon l'ONG, le régime tentant d'écraser l'insurrection dans les régions proches de la capitale. Jeudi, les violences à travers le pays ont fait au moins 130 morts 53 civils, 27 soldats et 50 rebelles, selon un bilan de l'OSDH.
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