Violences sur ascendants à Oran

Deux ans de prison pour avoir battu sa mèreCondamné à deux années de prison ferme pour violence sur sa mère, le fils se défendait hier avec la force du désespoir: «Non, Monsieur le juge, je ne l’ai pas frappée, je l’ai juste poussée.» L’homme de loi lui rétorquera: «En la poussant, vous lui avez occasionnée une incapacité de neuf jours, comme l’atteste le certificat médical déposé par votre génitrice, car il serait décevant de dire votre mère. Les faits de cette affaire se sont déroulés au courant du premier trimestre de cette année. Cette femme, qui avait pensé qu’en mariant son fils, elle pouvait enfin penser à elle, une grande surprise l’attendait. En effet, la mère venait elle aussi de convoler en nouvelle noce. Mais son fils qui venait de vendre son propre logement, alla la trouver pour lui faire part de son désir de mettre en vente le domicile qu’elle occupe et qui est à elle, pour l’aider. Elle lui opposera un refus catégorique. Hors de lui, il s’emportera et selon les dires de sa mère, il la battra, ce qui lui causera une blessure au niveau de la tête. Ne perdant pas son courage, elle déposera plainte contre lui auprès de la gendarmerie. Arrêté, il a été présenté devant le magistrat instructeur du tribunal qui le plaça sous mandat de dépôt. Jugé en première instance, il a écopé de la peine de deux années. Hier, devant la cour d’appel, il se défendra en rejetant l’accusation de violence : je l’ai pas frappée, insistera-t-il, je l’ai juste poussée. Là, le représentant du ministère Public lui dira : et vous pensez que repoussez sa mère ou avoir envers celle qui vous a porté 9 mois durant n’est pas un acte de violence. Il requit contre lui la confirmation de la peine. A l’issue des délibérations, le mis en cause écopera de la peine requise. H.Y.