Algérie

Violences dans les stades



Violences dans les stades
Annonce - Le ministre de la jeunesse et des sports a révélé hier, en marge d'une visite de travail effectuée à la wilaya de Tipaza, qu'une nouvelle loi contre la violence qui vient d'être élaborée, sera présentée au prochain parlement.
Cette annonce est venue en réponse aux questions relatives aux problèmes de violences entre les jeunes, en l'occurrence dans les stades. Cependant «La loi seule ne suffit pas, ni encore moins la répression qui n'est également pas une solution» a-t-il souligné insistant sur l'importance de la confiance que les jeunes doivent trouver sur le terrain «nos jeunes sont consci- ents.
Une minorité de gestionnaires n'assume pas ses responsabilités, ce qui a pour effet une perte de confiance entre le public et le sport» a-t-il repris, citant l'exemple de certains arbitres qui considèrent le sport comme un business, vendent et achetent des matchs «le sport est une éducation, une éthique et une déonto- logie. Ce n'est pas du business» a-t-il expliqué aux jeunes, lors de sa rencontre avec le mouvement associatif de la wilaya de Tipaza, qui selon ce que nous ont dit certains de ses représentants, aurait souhaité lui aussi parler au ministre et s'exprimer.
El Hachemi Djiar s'est désolé de constater, que dans le mouvement sportif une minorité qui non seulement gère mal mais en plus manipule les jeunes, pour faire tout endosser aux pouvoirs publiques et l'Etat «Pourtant, il n'y a jamais eu de relation hiérarchique entre l'administration et le mouvement sportif. Les fédérations et les clubs ne dépendent pas du ministère de la jeunesse et des sports ou de la (DJS). L'Etat, ne fait que qu'octroyer des budgets et réaliser des infrastructures » a-t-il tenu à clarifier. Il a expliqué que son département n'était pas la tutelle du mouvement sportif qui obéit à des règles internationales mais c'est un partenaire qui a des droits et des obligations. L'autonomie implique la responsabilité. Evoquant les derniers incidents avec les jeunes de Saida, qu'il rencontrera la semaine prochaine, le ministre, considère, inadmissibles ces accrochages d'une violence extrème, arrivant jusqu'à l'utilisation d'armes blanches «je ne me tairais plus.
Il est temps de dire à nos jeunes «qui fait quoi, et qui est responsable de cet état de faits». Nous, nous sommes responsables des infrastructures sportives et des finances .Si l'Etat est en faute, prouvez le. C'est à chacun d'assumer ses responsabilités «a-t-il encore repris au sujet de la minorité de mauvais gestionnaires, rappelant que l'avenir du sport, réside dans la bonne gestion, la formation et l'information.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)