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Violence dans les stades: Le PAC et le CRB dénoncent



La direction du Paradou AC vient de pondre un communiqué dans sa page officielle dénonçant quelques dépassements et actes antisportifs. Selon le communiqué, Cherif El Ouazani, le nouvel entraineur du PAC, a été victime de racisme. Plus grave encore, deux responsables de l'ASAM, Cheddad et Harkat, sont accusés d'avoir agressé les joueurs du PAC en fin de première mi-temps dans le tunnel menant aux vestiaires. Dans le même communiqué, il a été mentionné qu'un responsable de l'ASAM a exigé de faciliter la tâche à son équipe faute de quoi les jeunes du Paradou ne sortiront pas du terrain. Grave accusation ! Dans une vidéo, on voit une mêlée sur le terrain avec la présence de nombreux intrus «pour tentative d'agression envers l'arbitre», nous a-t-on dit. A Sétif, le choc ESS-CRB a tenu ses promesses, mais là aussi la direction dénonce la mauvaise réaction de certains dirigeants de l'ESS, d'avoir agressé Bouchar et Keddad, selon un communiqué. Déclaration réfutée par les responsables de l'Entente. Mais, il fallait s'y attendre si l'on tient compte des provocations des deux joueurs du CRB tout le long de la partie. Ainsi donc, la violence reprend de plus bel. Après la fin des championnats de l'Inter-régions de la Ligue 2, les scènes de violence se reproduisent à présent ici et là en Ligue 1 dans une division prétendue professionnelle. Grave, très grave même et on a l'impression que la LFP ne semble pas accorder un grand intérêt à ces événements qui secouent le football au fur et à mesure que la compétition avance. De terribles images sont relayées sur les réseaux sociaux et certaines équipes se limitent à dénoncer ce genre de pratiques qui n'honorent guère leurs auteurs. Aussi, inexplicable est cette présence de nombreuses personnes dans les tribunes et sur la main courante en plein coronavirus sans aucun respect du protocole sanitaire. Les délégués de matches jouent-ils pleinement leur rôle par rapport à cette situation ' La question reste posée. Car il est inconcevable de voir des supporters assister aux matches, alors que le huis clos est décrété depuis l'entame des championnats. Nos stades sont devenus de véritables dangers pour l'intégrité physique et les actes de vandalismes. Les exemples ne manquent pas. Le CR Témouchent a vécu l'enfer lors de son match face au CRBAO (20e journée) ce qui lui a coûté la première place dans le groupe Ouest. Bien avant le début du match, les joueurs du CRT sont tombés dans un vrai traquenard tendu par les pseudo-dirigeants et supporteurs de l'équipe locale. Aussi, la JS Saoura a dénoncé ce qui s'est passé à Magra où le stade a été le théâtre de scènes désolantes à l'occasion du déroulement des quarts de finale de la Coupe de la Ligue. Des joueurs privés de vestiaires, des moyens extra-sportifs pour faire pression sur les visiteuses, des agressions, des menaces et des intimidations s'avèrent comme la nouvelle marque déposée de certains de nos clubs pour gagner leurs matches. Ce sont là avant tout les conséquences d'un nouveau système de compétition irréfléchi et qui risque de déboucher sur d'autres préjudices si les instances concernées ne prennent pas des mesures qui s'imposent avant qu'il ne soit trop tard. Cette confusion n'arrange guère les affaires du football algérien, qui risque de signer un long bail avec le bricolage.


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