Les participants au match-gala initié par Rabah Madjer au profit des enfants d'Afrique ont tenu à lancer un 'message' de fair-play, appelant les joueurs, entraîneurs et dirigeants des clubs à 'assumer leurs responsabilités' dans la lutte contre la violence dans les stades.
'La violence commence souvent sur le terrain avant de se propager aux tribunes. La responsabilité incombe en premier lieu aux présidents de club et leurs entraîneurs, censés éduquer leurs joueurs pour qu'ils soient un exemple sur le terrain, en acceptant notamment la défaite', a indiqué Madjer lors d'une conférence de presse à Alger, quelques heures avant le début du match-gala.
'La violence est un phénomène qui commence à prendre de l'ampleur dans les stades algériens, et ceux de certains pays arabes, à l'image de l'Egypte et du Maroc. Il est de notre devoir, nous les anciens joueurs, de la dénoncer et la combattre', a-t-il ajouté.
Des actes de violence sont signalés un peu partout dans les stades algériens depuis quelque temps, dont les derniers en date, les incidents survenus lors du match de championnat entre le MC Saïda et l'USM Alger, lorsque des supporters de l'équipe locale ont envahi le terrain à l'issue de la rencontre et agressé, à l'arme blanche, des joueurs et des dirigeants des visiteurs, causant plusieurs blessés parmi eux.
'Tout le monde est responsable de cette situation, et il est temps d'agir pour mettre un terme à ce phénomène, que ce soit dans les stades algériens ou ceux de nos voisins', a ajouté l'ancien attaquant vedette des Verts.
L'ex-international italien, Alessandro Altobelli, l'un des participants au match-gala, a abondé dans le même sens : 'Même en Italie, nous assistons parfois à des scènes de violence. Les joueurs, qui sont les principaux acteurs sur le terrain, sont tenus de donner l'exemple de par leur comportement sportif. C'est très important dans la lutte contre le phénomène.' L'intervention de l'ancien gardien international belge, Jean-Marie Pfaff, aura marqué les présents, notamment lorsqu'il est revenu sur la finale de la Coupe d'Europe des clubs champions de football de 1987 perdue par son équipe, le Bayern Munich face au FC Porto, où évoluait Madjer.
'C'est la défaite qui nous avait fait le plus mal, nous la génération du Bayern de l'époque, car on se voyait lever le trophée. Malgré cela, on a accepté la défaite. Mieux, depuis la talonnade de Madjer dans ce match, il est devenu mon meilleur ami, et même un frère. C'est ce genre de conduite que doivent suivre les joueurs de la génération actuelle pour combattre la violence dans les stades', a-t-il conseillé.
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Posté Le : 24/04/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rubrique Sportive
Source : www.liberte-algerie.com