Algérie

Violence dans la société algérienne



Violence dans la société algérienne
Beaucoup n'en sont peut-être pas conscients, mais notre société est de plus en plus violente. Cette violence est exercée à tous les niveaux et dans tous les milieux : dans la rue, à l'école, dans la famille, au travail... Et quand elle n'est pas physique, elle est verbale ou psychologique, avec des dégâts plus importants encore.Le renforcement de la culture du dialogue en milieu social, le respect d'autrui et la lutte contre les causes de la violence...ce sont entre autres les éléments de la stratégie préconisée pour lutter contre ce fléau, hier lors d'une journée d'étude à Aïn Témouchent. Cette stratégie doit être accompagnée par l'élévation du niveau de connaissances de toutes les couches de la société concernant ce phénomène, par la mise à contribution des moyens de communication et d'information, ainsi que les réseaux sociaux dont l'influence ne cesse de s'accroître, selon les enseignants universitaires et étudiants, ayant participé à la rencontre. Ces derniers ont également appelé à l'organisation périodique de campagnes de sensibilisation à ce fléau en utilisant tous les espaces disponibles, à l'instar des mosquées, des écoles, des universités et autres maisons de jeunes. La prise en considération, par les autorités compétentes, des résultats d'études socio-psychologiques des spécialistes, notamment en matière de prévention, ne manquera pas de contribuer à la diminution des actes de violence, ont souligné les participants, tout en insistant sur la nécessité de la prise en charge en urgence de «la violence en milieu scolaire». Pour Nâamouni Samir du même centre universitaire, le phénomène du suicide constitue le «degré le plus élevé de la violence contre sa propre personne». Selon lui, un taux de 14 % de suicides en Algérie a pour cause des différends familiaux, alors que 19,3 % des suicides sont engendrés par des problèmes relationnels père-fils. Selon les seules données de la Police judiciaire de la Direction générale de la Sûreté nationale, 1 900 suicides ont été enregistrés en 2011 en Algérie, a-t-il indiqué. Abordant «les nouvelles approches de la violence», le directeur de l'orientation scolaire de la wilaya d'Aïn Temouchent, Hamadi Mohamed, a exposé le problème de la crédibilité des statistiques des actes de violence en milieu scolaire qui, a-t-il relevé, «devraient être associées à des enquêtes». M. Hamadi a mis l'accent sur les fléaux de la violence engendrés par les réseaux sociaux, affirmant que «l'école ne s'est pas encore adaptée aux nouvelles technologies de la communication et de l'information». Mouffok Kerroum, chef de département de sociologie du CUAT, a, pour sa part, insisté, dans sa communication consacrée «aux interactions précoces mère-bébé», sur la sensibilisation sur les dangers de la violence.




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