Il est signalé des cas de violence sur des enfants, des jeunes filles, des femmes mariées et même des personnes âgées de plus de 60 ans.Les deux numéros de téléphone de ce réseau, à savoir 021 36 99 99 et 05 60 10 01 05 aboutissent, dans la plupart des cas, à une prise en charge spécifique de la part des membres du réseau Wassila-Avife. Les cris de détresse fusent de partout.
Des quatre coins du pays, des enfants et des femmes, de tous âges, appellent pour trouver une ouïe salvatrice. Les deux numéros de téléphone du réseau Wassila-Avife à savoir 021 36 99 99 et 05 60 10 01 05 sont, souvent, débordés d'appels SOS.
Des cas de violence sont signalés sur des enfants de bas âge, sur des jeunes filles, sur des femmes mariées, allant jusqu'à l'agression sur des cas âgés de plus de 60 ans et, partant, qui constituent, selon les termes de la loi, des agressions et des violences sur ascendants.
À fin juin, le réseau Wassila-Avife a reçu 792 appels SOS, dont 14 communications relatives aux mauvais traitements des enfants, 3 cas liés aux mineurs âgés de moins de 15 ans, 8 autres cas inhérents aux personnes âgées de plus de 60 ans et la majorité des appels, soit 78,4% des cas liés aux personnes âgées entre 20 et 49 ans, soit la frange la plus touchée par les drames familiaux et sociaux. "Le réseau Wassila est une coalition de plusieurs associations algériennes, dont l'objectif est de participer à une meilleure prise en charge et orientation de femmes et d'enfants victimes de toutes sortes de violences. Aussi, le réseau a pour objectif d'informer et sensibiliser la société en général et des institutions de ce grave problème d'atteinte aux droits humains", lit-on dans le préambule de présentation de ce réseau qui sauve des vies humaines d'un naufrage certain. Composé de plusieurs organisations, l'Avife, village d'enfants SOS Kinderdorf, Atustep, Tharwa Fadhma n'Soumer, association pour l'émancipation des femmes, Sarp, Amusnaw, Djazaïrouna mais aussi de professionnels de la santé, la santé mentale, juristes et des militants des droits de l'Homme, ce réseau veille au grain pour écouter, d'abord, comprendre, ensuite, et, enfin, orienter les victimes selon leurs besoins en matière de prise en charge. Délicate mission que celle de sauver des personnes livrées à leur sort, 57% des appels qui atterrissent au réseau Wassila proviennent des villes et villages du centre du pays alors que l'est du pays vient en seconde position avec 9% des cas d'appels SOS d'enfants et de femmes victimes de violences et d'agressions sauvages. En revanche, l'Ouest algérien occupe la troisième position avec un taux de 5,6% et les wilayas du Sud et du Grand-Sud avec un taux représentant 2%.
Cela va sans dire, 25% des appels sont d'origine indéterminée, ce qui explique encore cette tendance de la peur de s'identifier tant que la victime n'a pas cette assurance d'être prise en charge, d'une part, et la domination du tabou dans les esprits, d'autre part. Rappelons, enfin, que le réseau Wassila a reçu 1 979 appels en 2011 et 1 809 autres communications téléphoniques en 2012, avec un taux de 80% de dominance des victimes âgées entre 20 et 49 ans.
F B
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Posté Le : 28/08/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Farid Belgacem
Source : www.liberte-algerie.com