Ce phénomène tire ses origines, selon la sociologue, de facteurs liés au conservatisme et à la culture patriarcale qui sont toujours ancrés dans certains milieux sociaux, d'une part, et de l'absence de communication et de dialogue, d'autre part. De son côté, la représentante de la protection de l'enfance a fait savoir à l'assistance, qu'en dépit de statut de policier dont jouit son service, il n'en demeure pas moins qu'il s'attelle, à chaque déposition d'une femme battue qu'elle reçoit après les sévices dont elle a été victime, à calmer les esprits et essayer de concilier les deux parties, sauf si la plaignante persiste à traîner son conjoint devant les tribunaux, ce qui n'est pas toujours le cas, selon la conférencière qui rappelle que pas moins de 601 femmes battues ont été reçues dans les services de la police judiciaire de janvier à octobre 2009 dont 24 ont déposé plainte pour attentat à la pudeur, 96 pour mauvais traitement et 9 autres jeunes femmes pour harcèlement sexuel. Selon les analyses effectuées par son service, il est démontré que les femmes mariées sans profession sont les plus explosées à ce genre de traitement, ce qui n'exclut pas les femmes cadres qui, elles aussi, subissent, d'une manière ou d'une autre, des sévices de la part de leurs maris. Aujourd'hui, c'est au tour du centre Diar Errahma de Misserghin d'abriter une journée analogue mais pas avec la composante de conférenciers, indique-t-on.
Posté Le : 09/12/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : A. Belkedrouci
Source : www.elwatan.com