Algérie

Viol d?une jeune fille à Blida



Un père désemparé par les lenteurs de la justice Sa fille, lycéenne de 17 ans en 2002, avait été emmenée en « promenade » par deux s?urs du côté du littoral où on lui aurait fait boire un somnifère et abusé d?elle dans un hôtel de Douaouda Marine, célèbre pour son commerce de filles. Revenue à elle, elle se trouvera enfermée et ne cessera alors de crier ; on lui ouvrira la porte et le patron réalisera qu?il s?agissait d?une mineure. Il décidera alors de la raccompagner chez elle. Il le fera après avoir admonesté une des filles racoleuses. Mais le père, apprenant la nouvelle dramatique, portera plainte et les deux inculpées passeront près d?un mois en prison avant d?être relâchées. Du crime avéré, le juge aurait cherché à instruire les faits comme un délit, mais sera rappelé à l?ordre par le défunt M. Lamara, procureur général à l?époque près la cour de Blida, qui avait constaté la lenteur de l?instruction et ses imprécisions. L?avocat actuel de la victime possède assez d?éléments prouvant que l?affaire n?avait pas été suffisamment instruite et que c?était le père qui avait mené le plus gros de l?enquête, ramenant même la marque du véhicule et l?identité de la personne ayant emmené les deux filles avec la mineure à Douaouda Marine et qui ne fut jamais entendu, tout comme le patron de l?hôtel. Le père ira jusqu?à soutirer des informations aux employés de l?hôtel en se faisant passer pour un client et il apprendra que les filles mises en cause ramenaient chaque vendredi des filles qui se faisaient avoir par n?importe quel moyen - argent ou somnifère - afin que des vieux prêts à payer le prix fort, abusent d?elles. Ce même père ira jusqu?à accumuler « des preuves formelles », selon ses dires, de l?identité du chauffeur de taxi lequel, dès qu?il avait appris l?arrestation des filles, vendra son véhicule, achètera un autre et changera de lieu de stationnement. Viol et association de malfaiteurs sont avérés, selon le défendeur et son client, nécessitant ainsi la détention préventive, mais l?affaire 108 de l?année 2002 demeure toujours en instruction et l?un des principaux témoins continue à narguer la justice en ne répondant point aux convocations depuis le mois d?avril de l?année 2003, soit deu&?x années aujourd?hui. Les nouvelles lois imposent au juge de répondre dans les vingt jours aux interrogations ou correspondances des avocats pour une affaire donnée, et le père n?a plus toute sa jeunesse pour continuer dans sa tentative d?obtenir justice.


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