vingt-neuf films en compétition Festival du cinéma amazigh de Tizi Ouzou

La projection d'un documentaire sur les Amazighs d'Egypte était au programme, à la maison de la culture Mouloud Mammeri, à l'occasion de l'ouverture du festival.
La 13e édition du Festival culturel national annuel du film amazigh (FCNAFA) s'est ouvert dans la wilaya de Tizi Ouzou, qui accueille pour la quatrième fois cette manifestions du 7e art, et ce, depuis sa sédentarisation dans la région en 2010. Vingt-neuf productions seront en lice pour prétendre décrocher les prix mis en jeu lors de cette recontre, dont 17 dans la section Olivier d'or. Les projections des films en compétition auront lieu à la grande salle de la maison de la culture Mouloud Mammeri, tandis que des films hors compétition seront projetés à la nouvelle cinémathèque de la ville de Tizi Ouzou.
Parallèlement aux projections prévues au programme, la 13e édition du Fcnafa s'articulera aussi sur des journées de formation au profit des amateurs du 7e art. Des ateliers pour enfants seront lancés tout juste à l'ouverture de ce rendez-vous. Ils seront encadrés par Anne Marie Poucet, responsable du Festival international du film d'Amiens. Le coup d'envoi du Fcnafa devait être donné hier soir par la projection d'un documentaire sur les Amazighs d'Egypte, qui sont les invités d'honneur du festival cette année. Il s'agit des cinéastes qui viennent de Siwa, une région berbérophone d'Egypte.
Lors de la même soirée, les participants rendront également hommage à Abderrahmane Bouguermouh, l'homme qui a marqué son itinéraire dans le cinéma professionnel et qui a tant donné pour le film amazigh. Il est le réalisateur de La colline oubliée, une 'uvre cinématographique adaptée du roman de Mouloud Mammeri.
Bouguermouh est décédé le 3 février dernier à l'âge de 77 ans. Lors de l'édition 2012 du Fcnafa, cet homme de culture était présent aux activités. Il a été d'ailleurs honoré par les organisateurs. Ces derniers lui ont remis l'Olivier d'or honorifique, principal trophée de cette manifestation. «Travailler pour le cinéma amazigh, c'est travailler pour une cause noble», avait-il déclaré, très ému. Par ailleurs, signalons que les activités du Fcnafa s'étaleront jusqu'au 28 mars.