L'impact des investissements dans le secteur du tourisme ne sera ressenti qu'à long terme, c'est-à-dire à l'horizon 2020-2025. Les projets touristiques d'envergure prennent du temps pour leur réalisation. La réalisation d'un complexe touristique ne peut se faire en moins de cinq années et même plus. C'est ce qui nous a été déclaré hier par les investisseurs ayant exposé leurs projets, au Palais des Nations, rencontrés au deuxième jour de la tenue des assises nationales et internationales du tourisme. Mis à part le groupe Accor partenaire du groupe Mehri qui a déjà lancé ses projets, et qui, souligne-t-on, s'est spécialisé dans le tourisme d'affaires, c'est-à-dire dans la construction des structures hôtelières d'affaires, aucun grand projet d'investissement touristique n'a encore démarré pour le moment. Larbi Chemmam, président du conseil d'administration de Medisea World, une entreprise de droit algérien qui regroupe des partenaires algériens, tunisiens et américains, a affirmé que son projet d'aménagement de la ZET de Boudouaou, dans la wilaya de Boumerdès, ne peut se réaliser que dans 10 ans. Il ne s'agit pas d'une simple construction d'hôtel mais d'un grand village touristique (une station moderne de tourisme, de villégiature de loisirs, de pratique de sport, de santé et de bien-être). Le directeur de l'administration assure qu'il n'y a aucun souci pour l'assiette foncière, ni pour le financement du projet. Il ajoute que le projet coûtera 4 milliards de dollars et sera financé par le partenaire américain. «2,8 milliards de dollars sont déjà disponibles pour démarrer le projet», précise-t-il. Le projet tel que présenté est unique en son genre, représente une véritable ville touristique à la fois moderne et ancestrale. Pour ce qui est de l'ancien village de Boudouaou, le groupe envisage de le réaménager tout en gardant son cachet, et il sera une partie intégrante de cette grande ville touristique. Le projet en question peut offrir, selon sa conception, 32.000 emplois. Le groupe algérien a affirmé que les démarches pour entamer le projet sont en très bonne voie, insistant sur la nécessité de développer les infrastructures de base telles que les routes menant vers cette future ville et des aménagements hydriques. Le groupe saoudien et jordanien «ASTRA» attend lui aussi le feu vert pour la réalisation d'une ville touristique à Aïn Taya. Ce projet baptisé El Marsa a rencontré beaucoup de tergiversations sur le plan administratif, mais l'assistante du PDG, Bensaïd Betrouni Kenza, affirme qu'aujourd'hui tout est rentré dans l'ordre et que le groupe attend l'accord. Elle précise qu'une fois l'autorisation signée, le projet se lancera automatiquement et il sera fin prêt après 5 ans. Le groupe Sidar attend lui aussi l'avis favorable pour le lancement de trois projets touristiques dont le plus grand sera érigé à Zéralda, une grande ville touristique qui comprendra 11 hôtels de quatre et cinq étoiles, 8 centres d'affaires, une résidence touristique ainsi que d'autres structures. Yacine Adline du groupe Sidar a affirmé que la durée de la réalisation de ce grand projet est limitée à 9 ans. Il précise qu'«il s'agit d'une ville et non pas d'un petit complexe touristique ou une construction d'hôtel».
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Posté Le : 13/02/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : M Aziza
Source : www.lequotidien-oran.com