Villégiature. Tipasa : Un été pourri

Le plan Orsec n'a pas été déclenché par la wilaya. Dans le désordre, les malades allongés dans les ambulances sont transportés d'un hôpital à un autre, à la recherche d'un lit disponible, mais surtout de l'oxygène. La violence de la Covid-19 ne semble pas avoir raison des personnes, notamment jeunes, qui côtoient la mer.Le chiffre des morts ne cessait d'augmenter. En raison des instructions des autorités du pays, la Protection civile a décidé de lever son dispositif, le long du littoral de la wilaya. Les plages ne sont plus surveillées. Les horaires du confinement décidés par les pouvoirs publics sont partiellement respectés. L'absence de l'oxygène dans les établissements du secteur de la santé, le nombre important des décès et l'explosion du chiffre des contaminés demeurent les sujets les plus abordés dans les commentaires. La cherté des produits alimentaires et la crise de l'eau, deux autres sujets s'ajoutent aux débats. Décidément, le cauchemar des citoyens ne s'arrête pas. Les bacheliers sont envahis par le stress, à quelques heures de l'annonce de leur affectation. La décision de se rendre vers la partie ouest de la wilaya est prise. Au milieu de la journée, le mouvement des véhicules le long de notre chemin tourne au ralenti. La mer «grise» aussi est légèrement houleuse. Quelques silhouettes apparaissent au milieu de la mer. Des embarcations de plaisance au large ne semblent nullement dérangées par l'état de la mer.
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