Dans la commune riche de Bethioua, plusieurs villages et hameaux, éloignés de la commune, dans la partie Est du chef lieu de la commune, sont oubliés par les autorités locales. Les citoyens, notamment les jeunes, continuent de résister à l'oisiveté et à l'isolement qui ne cessent de compliquer leur vie quotidienne, depuis de longues années. Telle est la situation au village de Granine et Houaoua, situé, à quelques 10 et 15km du chef lieu de la commune de Bethioua. Ces villages, dont les habitations sont éparses, les routes dégradées et impraticables dans plusieurs endroits, n'offrent aux visiteurs que des images de désolation et de misère. Il faut arpenter, en effet, une route très sinueuse et fort dégradée, pour atterrir dans l'un des plus pauvres patelins du pays. La localité du village Granine, qui vit dans le dénuement total, attend des autorités de la wilaya d'Oran de prendre les mesures adéquates pour améliorer, un tant soit peu, le cadre de vie des citoyens qui pataugent dans la misère. L'unique stade communal se trouve dans un état de dégradation très avancé, voire même abandonné selon notre constat, du fait que nous nous sommes rendus sur les lieux pour constater de visu l'état de dégradation de l'unique stade qui ne dispose pas de vestiaires conformes aux règles, ni encore moins de douches qui fond cruellement défaut selon la déclaration des jeunes de l'équipe locale qui nous ont indiqués que ce stade est dépourvu de toutes les commodités d'accompagnement et sans éclairage. Même topo aux villages de Houaoua pour ne citer que ceux-ci. Toutes ces localités ne disposent d'aucune infrastructure sportive ou de loisir pour la masse juvénile. Celle-ci, ne savant pas à quel saint se vouer, continue de résister à une oisiveté inquiétante et fait face à un horizon sans perspectives. L'attente d'un lendemain meilleur perdure depuis une éternité. Dans ces pauvres localités, toutes les conditions susceptibles d'améliorer la vie des citoyens font superbement défaut. Un jeune nous dira, «On ne se rend compte de notre existence qu'à l'orée des échéances électorales, puis c'est l'éclipse totale». «Le chômage a battu tous les records en ces lieux. En matière de transport, nous souffrons le martyre. Au village de Chehairia dans la daïra de Bethioua, en hiver, le gaz butane est introuvable. Parfois, il faut débourser jusqu'à 500 DA pour acheter une bonbonne de gaz butane», nous a affirmé un résident. Ce désarroi n'est pas spécifique pour les jeunes du village uniquement, mais aussi pour toute la jeunesse de la région qui aspire à une vie meilleure.
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Posté Le : 23/04/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Medjadji H
Source : www.reflexiondz.net