Villa Abdeltif : atelier d'écriture : à la découverte de talents en herbe

Initiative - Organisée avec l'objectif d'un accompagnement afin de faire émerger de nouveaux talents issus du pourtour méditerranéen, la résidence d'écriture a accueilli quatre auteurs algériens dans le cadre d'une formation pour le court métrage.Douze jeunes cinéastes et réalisateurs en herbe issus de Jordanie, d'Algérie, du Maroc et d'Egypte ont eu l'opportunité dans un cadre idyllique qu'est la villa Abdeltif de s'initier aux ficelles des métiers qu'ils auront un jour à pratiquer.En effet, du 15 au 21 juillet, dans le cadre des ateliers d'écriture initiés par Meditalents, une association installée de l'autre côté de la Méditerranée dans la cité phocéenne, en partenariat avec le CADC et l'IFA, le groupe d'apprenants a suivi une formation concernant la maîtrise d'écriture des longs et courts métrages.L'atelier d'écriture qui en est à sa sixième année d'existence a été animé par des professionnels du 7e art notamment entre autres Lyès Salem comédien et réalisateur algérien à qui l'on doit entre autres le film «l'Oranais». Aux côtés de Salem, il y avait également Marinella Banfi productrice ainsi que Magali Negroni scénariste. Le rôle du trio de consultants a consisté en l'évaluation des scénarios et au soutien pédagogique au-delà de la période consacrée aux ateliers. Les années d'expérience professionnelle et de passion du métier des encadreurs sont un atout pour les postulants. Organisée avec l'objectif d'un accompagnement afin de faire émerger de nouveaux talents issus du pourtour méditerranéen, la résidence d'écriture a accueilli quatre auteurs algériens dans le cadre d'une formation pour le court métrage.Notons que les organisateurs ont mis en exergue le nombre important des candidatures concernant la catégorie court métrage. Toutefois, seuls ont été reçus les stagiaires ayant proposé des récits liés à l'image avec une certaine conception du cinéma. Le reste des stagiaires, au nombre de huit, sélectionnés pour la formation des longs métrages ont prouvé leur expérience dans le domaine cinématographique.S'agissant des thématiques proposées par les aspirants aux métiers du 7e art, elles se rapportent dans leur totalité à l'actualité des pays dont ils sont issus. A cet égard, certains de nos jeunes algériens sont revenus sur la décennie noire qui a marqué l'Algérie. Ce qui a interpellé Lyes Salem sur le vécu de ces futurs cinéastes durant les années 90 et sur les nombreuses pertinences à exploiter, concernant cette période, sur le plan cinématographique. L'année 2017 registrera trois sessions dans le cadre des ateliers d'écriture avec une première session qui s'est déroulée au Caire, ensuite à Alger, tandis que la troisième se tiendra à Marseille avec la finalisation et l'aboutissement de toutes les étapes accompagnant les projets.