Le SOS des sinistrés de Bel Air et d’El Barki
La situation des familles sinistrées dans la périmètre urbain d’El Makari est plutôt désastreuse, notamment celle qui prévaut dans un immeuble déclaré bien public, situé à l’angle de la rue Mengoussa Benathmane donnant sur la place Anatole France de Bel Air.
Hier encore, c’est une dizaine de chefs de familles du quartier Bel Air qui ont joint leurs cris de détresse à l’unisson pour demander aux autorités locales de trouver une solution à leur problème de relogement. Un problème sérieux, comme le qualifie Maâmri Hachemi, délégué du secteur urbain El Makari, qui explique que ces familles qui habitent dans un édifice en état de délabrement avancé à l’angle rue Mengoussa Benathmane ne sont pas à leur premier appel aux autorités, le tout s’est aggravé, dit-il, avec l’apparition d’un foyer d’épidémie à l’intérieur de cet immeuble insalubre qui affecte la santé de tous les riverains. Un problème qui porte atteinte à tout l’environnement et le cadre de vie des habitants de cet immeuble. Un immeuble formé de déblais et de détritus de tous genres, au point de devenir aujourd’hui un refuge pour les rats et autres animaux errants. Plus récemment encore, c’est un bébé qui aurait été mordu par un rat, comme le déplore le délégué du secteur urbain qui entend mobiliser tous les moyens matériels nécessaires pour éradiquer ce dépotoir et améliorer le cadre de vie des habitants de cet immeuble. Un immeuble qui risque de s’effondrer, à tout moment. Même situation à la ferme Jasaillon, un édifice pratiquement en ruine, situé dans le voisinage immédiat du marché des fruits et légumes d’El Barki où vivent dans la précarité 29 familles. Un autre cas de prise en charge de sinistrés qui se fait toujours attendre au même titre que les 300 familles sinistrées au niveau de ce périmètre urbain. Un périmètre qui recense à lui seul une cinquantaine d’immeubles menaçant ruine, selon un diagnostic établi lors d’une récente enquête, comme le confirme le délégué du secteur urbain. L’immeuble le plus en péril se trouve à El Makari (ex-Saint Eugène), notamment au niveau de la rue Mongolfière), à l’hippodrome, au niveau des rues Froment Coste, Zougar Ali, Fouatih Mohamed, Mengoussa Benthmane et El Barki. La réalité est encore plus scandaleuse au Jardin de Bel Air situé dans le voisinage de la rue Froment Coste, lorsqu’on sait que plusieurs familles vivent dans des tentes presque dans l’indifférence totale des responsables locaux, depuis au moins trois années. Un cas qui ne fait qu’allonger la liste des sinistrés de la wilaya d’Oran. Les secteurs urbains El Hamri et El Ghoualem (ex-Médioni), selon des informations non encore confirmées, dénombraient, à eux seuls, quelques 265 tentes.
Safi Z.
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Posté Le : 10/03/2008
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com