La menace de ruine d'une bâtisse située au 2 rue de Tenès, à quelques mètres de la nouvelle poste du quartier de Sidi El-Houari se précise, jour après jour, après l'éboulement lors des dernières intempéries, d'une grande partie du mur de soutènement. Après un premier effondrement partiel survenu au début de l'année du mur porteur de cet immeuble construit durant la période coloniale, un autre effondrement a secoué cette bâtisse qui risque de s'effondrer à court terme. L'écroulement total de cette construction qui risque de faire une dizaine de victimes n'est qu'une affaire de temps. Le mur porteur construit en pierres taillées présente des fissures dans plusieurs endroits provoquées par les infiltration d'eau qui coulent à longueur d'année de la rue des Jardins qui surplombe cette construction. Vu l'importance des fissurations du mur de soutènement et l'état de vétusté de cet immeuble, les occupants des lieux vivent la peur au ventre de voir les murs s'écrouler. Un rapport d'expertise établi par un expert, au courant de cette semaine, signale que cette bâtisse menace ruine et devra être évacuée dans les plus brefs délais. Un deuxième rapport de la protection civile confirme ce constat. Le relogement des locataires de cet immeuble doit être, désormais, une priorité des autorités locales pour éviter qu'un nouveau drame ne vienne endeuiller une ville déjà affectée par le tragique décès de trois victimes d'une même famille à El-Hamri. Outre la menace omniprésente d'un éboulement total de la bâtisse, un autre risque guette les occupants des lieux, puisque un glissement de terrain de cette zone n'est pas à écarter. Comme d'autres habitations de cette zone, l'immeuble en question un R 2 avait été construit sur du remblai, ce qui accélère les risques d'effondrement. «Nous sommes abandonnés à notre sort. On a contacté tous les services concernés mais sans suite», lance ce père de famille. Et un autre de s'interroger: «qu'attendent les responsables pour nous reloger?». Un troisième habitant conclut: «nous avons fait le nécessaire en contactant toutes les autorités concernées qui sont désormais mises devant leurs responsabilités en cas de drame».
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Posté Le : 09/12/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : S M
Source : www.lequotidien-oran.com