Algérie

Vieux bâti



Vieux bâti
De part et d'autre de la wilaya d'Alger, de nombreux immeubles datant de l'époque coloniale tombent en ruine à une vitesse déconcertante.Si les services de la wilaya déclarent que des opérations de réhabilitation du vieux bâti sont en cours, il n'en demeure pas moins que la menace est réelle dans plusieurs endroits. Dans la commune de Belouizdad, plus exactement au 49, rue Rouchaï Boualem, un imposant immeuble s'effrite de toutes parts.Si de l'intérieur la structure semble relativement saine, il n'en est pas de même à l'extérieur. Les murs se détachent, la peinture s'effrite et bien entendu des morceaux de balcons se détachent dangereusement. Un habitant du sixième et dernier étage de cet immeuble déclare qu'il n'y a pas si longtemps un bruit assourdissant a réveillé le voisinage. «Sur le moment, nous n'avons pas compris ce qui s'est réellement produit, surtout quand on sait que l'accident s'est déroulé vers 4h du matin. Une dalle qui servait de protection pour notre balcon s'est détachée sur une longueur de 2 mètres», déclare notre interlocuteur.Il précise également que cet accident a provoqué la dégradation de deux véhicules. «Mais heureusement, il n'y a eu aucun blessé». Notre interlocuteur revient aussi sur le fait que depuis quelques années, les lettres, les demandes ainsi que les rencontres avec des élus de l'APC n'ont rien donné. «Jusqu'à présent, tout reste dans le même état et aucun habitant n'ose s'aventurer sur son balcon. La seule a avoir fait son travail est sans aucun doute la Protection civile», conclut-il.D'autres cas sont aussi signalés, surtout dans le centre-ville d'Alger. Une dame nous a appris que son père a été victime d'une chute du balcon en pleine rue Ferhat Boussaâd (ex-Meissonier) à côté de la poste. «Fort heureusement, les pompiers sont rapidement intervenus et il a pu rejoindre son domicile rapidement».A la rue Beauséjour, un autre balcon du 3e étage s'est effondré sans pour autant faire de victimes. Le plus triste des accidents du vieux bâti nous rappelle malheureusement celui qui a eu lieu à la rue Hassiba Ben Bouali, où un architecte de 43 ans est décédé sur place après avoir reçu des débris de balcon sur la tête. Le défunt a laissé derrière lui une femme et deux enfants.


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