Algérie

Vieux bâti



Des familles de la rue Fellah AEK à Eckmühl crient leur détresse Une situation des plus précaire que celle vécue par les 18 familles habitant l’un des immeubles menaçant ruine de la rue Fellah Abdelkader dans le secteur d’Eckmühl, vivant au gré de la fragilité des sols et des effondrements partiels enregistrés lors des fortes intempéries. C’est ce que rapporte ce collectif d’habitants dont certains occupent les lieux depuis une dizaine d’années alors que d’autres sont là depuis l’indépendance. Nous nous sommes rapprochés de l’une des habitations les plus touchées qu’occupe la famille Daifallah. Un des membres de cette famille affirmera «Â d’année en année, notre situation se détériore, de nombreuses fissures sur les murs et les planchers font craindre le pire ». La mère de son coté déclarera «Â l’humidité ne nous a pas épargnés sans parler de l’invasion des rats qui présentent un réel danger pour nous et nos enfants ». Ce qui fait le plus peur à ces familles sont, sans conteste, les effondrements partiels enregistrés au moindre changement climatique. Ce que confirment les membres de l’autre famille voisine à la première et qui est constituée de quatre membres qui vivent le même calvaire. L’aîné dira pour sa part «Â Le dernier effondrement partiel survenu dans l’une des pièces a failli coûter la vie à mes parents ». Et de rajouter «Â nous avons eu des promesses de la part des services communaux pour un éventuel relogement juste après que les familles habitant l’immeuble voisin ont bénéficié de logements sociaux ». Quelques mètres plus loin et toujours dans la même rue Fellah AEK, 17 familles vivent sous le spectre de l’effondrement. L’ensemble de ces habitations sont inscrites en qualité de logements menaçant ruine où un danger imminent est constaté par les services techniques habilités. Selon le représentant de ces familles,  des correspondances ont été adressées à toutes les autorités locales et, bien que les demandes de logement social datent de 1985, aucune suite n’a été donnée. Interrogé sur ce point précis, un membre de la commission mixte de relogement précisera «les familles qui ouvrent droit au relogement seront prises en considération, les autres pourront faire parvenir un recours a qui de droit selon les délais prescrits». Ces familles précisent que les services de la Protection civile ont établi des constats qui confirment la situation de danger nettement constatée. Un chef de famille tiendra à préciser «il y a des parties de notre habitation qui sont condamnées par crainte d’un accident ou d’un effondrement». Cela étant, le bâti menaçant ruine fait vivre à de nombreuses familles de la rue Fellah AEK un calvaire indescriptible, et légitimement les chefs de famille supplient les autorités locales concernées de se pencher sur leur cas d’autant plus que la période hivernale s’annonce rude et risque de causer des dégâts humains irréversibles comme cela a été le cas une certaine et tragique nuit à El Hamri. B. Sakina / Zitouni M.


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