Algérie

Vienne confirme les difficultés de contact téléphonique



 Le porte-parole du ministère autrichien des Affaires étrangères a confirmé hier les difficultés rencontrées par les familles des deux otages autrichiens détenus dans le nord du Mali à entrer en contact téléphonique avec eux. “Les familles sont très inquiètes à cause des nouvelles sur l'état de santé de l'un des otages. Hier, elles n'arrivaient pas à les joindre, ce matin non  plus”, a indiqué à l'AFP Peter Launsky-Tiefenthal. Samedi, M. Müller qui est, selon le ministère autrichien des Affaires  étrangères, un ami de la famille avait déclaré que le contact téléphonique était rompu “depuis 48 heures”. “Qu'ils nous appellent pour nous rassurer”, avait imploré M. Müller. Une source proche du dossier avait affirmé, vendredi dernier, à l'AFP qu'un des deux otages était “très souffrant”. “On doit le mettre sous surveillance médicale, c'est urgent”, avait précisé sous le couvert de l'anonymat à l'AFP cette source proche du dossier, qui n'a cependant pas précisé l'identité de l'otage ni le mal dont il souffre. Il pourrait s'agir de Wolfgang Ebner, 51 ans, qui avait annoncé à la mi-juin à son fils qu'il souffrait de choléra et de paludisme, lors d'une conversation téléphonique qui a été le premier signe de vie depuis 110 jours.
M. Ebner et sa compagne Andrea Kloiber, 44 ans, originaires de la région de Salzbourg (nord de l'Autriche), ont disparu le 22 février dans le sud de la Tunisie. Selon des sources concordantes, ils se trouvent actuellement dans le nord du Mali. L'enlèvement du couple a été revendiqué le 10 mars par la branche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat, GSPC algérien), qui avait initialement exigé la libération d'islamistes détenus en Algérie et en Tunisie. Les ravisseurs auraient également exigé une rançon de 5 millions d'euros, récemment réduite à 2 millions d'euros, selon une source proche du dossier.


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