Algérie

Vie des clubs/ MCA : Un ultimatum d'une semaine ' la SSA/Le DoyenLe CSA menace de lui retirer le sigle



Vie des clubs/ MCA : Un ultimatum d'une semaine ' la SSA/Le DoyenLe CSA menace de lui retirer le sigle
Option - L'assemblée générale du CSA/MC Alger, réunie hier en session extraordinaire à l'hôtel Le Mouflon d'Or, a donné un ultimatum d'une semaine à la SSA/Le Doyen pour se conformer à la réglementation.L'assemblée générale du CSA/MC Alger a tenue hier, comme prévu, son assemblée générale extraordinaire pour débattre d'un seul point inscrit à l'ordre du jour : celui du retrait du sigle et des couleurs à la SSA/Le Doyen.
Celle-ci utilise abusivement et jusqu'à présent la marque déposée à l'Inapi (Institut national algérien de la propriété industrielle) le sigle «Mouloudia club d'Alger», et ce, en contradiction avec la réglementation et le décret exécutif d'août 2006 instituant le professionnalisme dans le football, notamment son article 9 qui définit les modalités d'utilisation par le club professionnel du sigle et des couleurs qui sont, faut-il le préciser, les propriétés exclusives du club sportif amateur.
L'assemblée générale a débuté vers 11 heures du matin en présence d'un huissier de justice, Me Difallah Rachid et en présence de 73 membres de l'assemblée générale sur les 112 qu'elle compte, en enlevant les membres décédés, à savoir les défunts Laggoun, Hassena et Hassaïm. Le quorum étant dépassé, le président du CSA/MCA, Amar Brahmia, a invité les membres de l'AG à une minute de silence en guise de recueillement à la mémoire de nos glorieux martyrs de la Révolution, vu que cette session coïncide avec la commémoration du 1er Novembre 1954.
Avant de débuter les travaux, Brahmia a rappelé l'article 17 des règlements qui régissent le CSA pour évoquer le cas de 17 membres absents depuis longtemps, qui ne cotisent pas et qui n'ont à aucun moment justifié leur absence. Ces 17 membres, parmi lesquels on citera Mehdi Aïzel, Rachid Marif, Mhamed Mekireche, Omar Si Chaïb, Abdelhamid Zedek ou bien Sid-Ali Asloun, sont exclus de l'assemblée générale et ont droit à un recours pour justifier leur absence.
Le vote de l'ordre du jour s'est fait à l'unanimité des mains levées et le président de séance a invité M. Mebarek Abdelkader le porte-parole du comité des sages, mis en place en avril dernier, afin de faire la lecture du compte-rendu des démarches qu'il a entreprises auprès de la SSA/Le Doyen et de la Sonatrach, de même qu'auprès du ministère de l'Energie et des Mines pour un rapprochement et surtout trouver une issue au différend opposant le CSA/MCA à la société commerciale qui gère la section football.
Le comité des sages, formés d'anciens présidents et hautes personnalités du sport algérien à l'image de l'ancien ministre Aziz Derouaz, Si Mohamed Baghdadi ou bien Omar Katrandji, a proposé un nouvel ultimatum, d'une semaine, à la SSA/Le Doyen pour réagir et se conformer à la réglementation si elle ne veut pas se voir retirer le sigle et les couleurs qu'elle utilise depuis la création de la société et même après la reprise par la Sonatrach à hauteur de 77,5% du capital. Suite à cela, le débat a été ouvert et enrichissant avec l'intervention de plusieurs membres de l'AG, que sont MM. Benagoudjil, Khaled Adnène, Belkhiri, Omar Malki, El-Kadi Ihssane, Djamel Rachedi, Abdelkader Kribi, Kamel Kesbadji, Aziz Derouaz, Mohamed Hassena et Si Mohamed Baghdadi. A l'issue des débats, on procéda au vote, et 72 membres sur les 73 présents (une seule abstention) ont décidé de donner un ultimatum à la SSA/Le Doyen pour la signature de la convention avec le CSA/MCA moyennant un montant à négocier pour l'utilisation de la marque déposée à l'Inapi sous le numéro d'enregistrement n°74106 du 1er décembre 2009 par l'ancien président du CSA Sadek Amrous.
USMH : contrainte au nul à domicile
L'arbitrage décrié par les Harrachis
Face à une équipe chélifienne qui s'est présentée pour se défendre et revenir avec le point du nul, l'USMH qui restait sur une défaite a tout fait pour se racheter. Le retour de certains joueurs a réjoui le staff technique puisque le gardien international, Doukha, a repris sa place avec le brassard sur le bras. Il est vrai que les attaquants harrachis ont dominé en jouant carrément dans la zone de l'adversaire mais ont fait face à un excellent jeune gardien de but, Salhi, qui a sauvé son équipe de deux buts tout faits notamment en fin de match, dans le temps additionnel exactement. Toutefois, les Harrachis n'ont pas cessé de pointer du doigt l'arbitre du match, lui qui a failli provoquer un incident après qu'il eut fermé» les yeux sur deux fautes commises par les défenseurs de l'ASO sur les attaquants harrachis. La première à la 51' lorsque Amada a été fauché dans la surface sans qu'il ne bronche, alors que la seconde était flagrante puisque Younès a été abattu et le referee a laissé le jeu continuer, ce qui a mis le staff technique et le public harrachi en ébullition. Les dirigeants ont même demandé à leurs joueurs de quitter le terrain, ce qui a provoqué un arrêt de jeu. L'équipe de l'USMH a repris le jeu grâce aux efforts de son capitaine, Doukha, qui a su calmer les ardeurs de ses coéquipiers. Un arbitrage décrié et un arbitre diabolisé par les Harrachis et que les supporters n'ont pas cessé d'appeler de tous les noms d'oiseaux. A la fin du match, Bechouche n'a pas raté l'occasion de descendre Zouaoui en flammes. «Pour tout dire, il nous a sabotés puisqu'il a tout fait pour nous casser. L'arbitre a fait de son mieux pour briser notre rythme en sifflant des erreurs peu évidentes et il nous a même privés de deux penaltys. C'est vraiment trop. A ce rythme-là, notre football ne connaîtra jamais la progression alors qu'on fait de notre mieux pour le développer».
ASO
Le catenaccio d'Ighil
En présentant une équipe à dominante défensive,hier à El-Harrach, l'ASO a affiché ses prétentions dès le début du match en cherchant à ne pas perdre voire à engranger le meilleur résultat possible et elle l'a bien obtenu. En effet, avec cinq défenseurs dont trois axiaux et quatre milieux de terrain dont trois récupérateurs, l'équipe chélifienne qui a évolué avec un seul attaquant en pointe à savoir Messaoud qui n'en est pas un, a su déjouer les plans de son adversaire du jour. Comme confirmé par le numéro dix de l'équipe, Messaoud, l'équipe chélifienne est allée à El-Harrach avec la ferme intention de récupérer les points perdus après son dernier nul subi chez elle face à l'USMA. «Il faut avouer que nous sommes contents pour ce point engrangé face à une très bonne équipe de l'USMH qui n'est pas à présenter. Après le dernier semi-échec chez nous, on était dans l'obligation de chercher un résultat à même de nous permettre de récupérer les points perdus», a déclaré Messaoud. Outre l'hermétisme du système présenté, la bande à Ighil a usé de toutes les facettes de jeu défensif pour arrêter les attaquants harrachis que l'absence d'El Amali a handicapés sachant que ce joueur, qui jouit d'une aisance technique individuelle remarquable, pouvait bien déjouer le plan Ighil par ses dribbles et ses initiatives personnelles. L'ASO a donc accompli sa mission et continue quand bien même à récolter les points hors de ses bases puisqu'elle est à son quatrième match sans défaite et à son quatrième match nul dont le troisième à l'extérieur.
ES Sahel
Bounedjah n'écarte pas l'éventualité de revenir en Algérie
L'attaquant algérien de l'Etoile du Sahel, Baghdad Bounedjah, a menacé hier de quitter son club au mercato d'hiver, en raison d'un différend financier avec sa direction, dans un entretien accordé au journal tunisien Al Chourouk. «Au début, il a été convenu que le club m'offre la somme de 200 000 dinars tunisiens, représentant ma prime de signature, mais je n'ai rien vu venir depuis quatre mois. J'ai trop patienté d'autant que l'ESS traverse une crise financière, mais le moment est venu pour moi de réagir», a-t-il affirmé. «J'ai accordé à la direction un délai d'une semaine pour me régulariser, sinon je serai obligé de résilier mon contrat, car je ne veux plus continuer à jouer dans de telles conditions», a-t-il ajouté. Le joueur s'est dit «étonné» par le comportement de la direction, qui avait régularisé la situation financière de l'attaquant nigérien, Moussa Maâzou. «Cette situation a fini par influer négativement sur mon rendement. Je ne comprends pas le comportement de la direction qui a régularisé Maâzou, qui n'a pas trop joué», a-t-il souligné, n'écartant pas l'idée de revenir jouer en Algérie, «dans le cas où sa situation ne sera pas résolue».


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