Algérie

Vie des clubs/ MCA : affaire du boycott lors de la finale de Coupe Quand l'impunité est érigée en acte de gestion


Vie des clubs/ MCA : affaire du boycott lors de la finale de Coupe Quand l'impunité est érigée en acte de gestion
Réaction - Le Mouloudia d'Alger n'a pas raté son match de mise à jour face au leader, l'Entente de Sétif, pour l'emporter (3 à 2).
Le Mouloudia d'Alger a su surmonter sa déception après la finale en Coupe d'Algérie perdue mercredi face à l'USMA en s'imposant, hier sur la pelouse du stade du 5-Juillet, face au leader l'Entente de Sétif sur le même score de (3 à 2), comme ce fut le cas en demi-finale de l'épreuve populaire contre le même adversaire. A la fin du match, la joie des Mouloudéens a été immense et les joueurs l'ont bien exprimée en portant en triomphe l'entraîneur Djamel Menad et le coordinateur de la section football, Omar Ghrib, le tout dans une communion totale avec leurs supporters qui les ont longtemps applaudis histoire de leur démontrer leur dévouement et, surtout, pour leur prouver que l'échec en Coupe est une affaire classée. Jusqu'ici, tout est normal et ce décor est même idyllique pour un club qui a vécu des moments très difficiles avec cette affaire de boycott de la cérémonie de remise des médailles et l'offense faite aux plus hautes autorités du pays. Ce qui est en revanche anormal, c'est de voir sur le terrain tous les acteurs du pied de nez fait aux autorités, avec le gardien Chaouchi en capitaine d'équipe et les autres, chacun dans son rôle, comme si rien ne s'était passé mercredi dernier. En matière d'impunité, on ne peut pas faire mieux alors que sous d'autres cieux, on ne badine pas avec les règles de bienséance et le respect des lois, même s'il y a un vide juridique pour traiter une telle affaire. Les faits sont là et l'impact est lourd de conséquences, mais les mesures conservatoires chez nous n'existent pas, ou du moins elles existent, mais elles sont appliquées à la tête du client. Comment ne pas le croire lorsque le jour de cette même finale, MCA-USMA, le médecin du club de Soustara, pourtant suspendu pour deux ans par la Ligue de football professionnel s'est retrouvé tout bonnement aux premières loges pour prendre sa médaille des mains du Premier ministre, alors qu'il avait commis une faute grave en agressant un arbitre assistant lors du match retour de championnat contre le Mouloudia. La présence du Dr Ladj n'a offusqué personne et n'a fait réagir aucune instance, c'est dire que l'impunité est vraiment érigée en acte de gestion chez les responsables du football algérien. On se croirait même dans une «voyoucratie» où ce sont les irresponsables qui font la pluie et le beau temps, sans être inquiétés. Et dire que le week-end dernier dans le championnat de France, le manager du Paris SG, le club riche des Qataris, a été suspendu à titre conservatoire pour son comportement envers l'arbitre dans les vestiaires, alors que le joueur Thiago Silva sera privé des deux prochains matchs. Chez nous, la commission de discipline, présidée par le controversé M. Haddadj, répond à l'affaire du Mouloudia par un communiqué laconique pour annoncer qu'elle poursuivra ses auditions et ses examens, avant de rendre son verdict lorsque ceux qui sont derrière le rideau trouveront les sanctions idoines pour une telle affaire. Le tout dans un climat de rumeur, avec la fausse annonce de l'arrivée d'Abdenour Kaoua et le démenti de Kamel Amrouche qui tient toujours à son poste de président du conseil d'administration de la SSPA/MCA, et de défiance de la part du nouveau «héros» du club qui se prend tantôt pour Mandela tantôt pour Ali la Pointe. Pauvre Mouloudia et pauvre football algérien.
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