Algérie

Vie des clubs / Ligues 1 et 2 : WAT, MCO, USMBA, JSS, ASMO peinent Rien ne va plus à l'Ouest



Démarrage - Trois journées se sont écoulées depuis le lever de rideau du championnat des Ligues 1 et 2. Premier constat : les clubs de l'Ouest peinent à trouver leurs marques.
Après les trois premières journées du championnat des deux ligues professionnelles, il est facile de déceler que les clubs de l'ouest du pays marquent le pas, puisque certains n'ont même pas pu enregistrer le moindre succès, à l'image du WAT, de l'USMBA, ou encore le du MCO. Les trois formations en question ont tant de points en commun, notamment en matière de résultats, avec un nul et deux défaites dont l'une à domicile pour chacune. C'est dire qu'elles affichent déjà des signes de faiblesse et de fragilisation qui font frémir leurs galeries respectives, malgré les grands remaniements qu'ont connus leurs effectifs. Des remaniements qui n'ont apporté aucun changement, étant donné que le système de gestion, chaotique, ainsi que les guerres claniques n'ont rien changé, et cela fait, dès lors, que les résultats ne suivent pas. Au MCO, par exemple, un entraîneur a été consommé avant même l'entame de la saison, en l'occurrence le Belge Luc Eymael, qui a été remplacé par son prédécesseur, Raoul Savoy, qui, pour sa part, se trouve sur un siège éjectable. Non seulement les résultats ne suivent pas, mais ce qu'on lui reproche le plus est le fait qu'il ne contrôle plus ses troupes, avec ces bagarres à répétitions entre les joueurs, ce qui a fait que les choses ne cessent de s'envenimer. Au WAT ou à l'USMBA, les dépassements sont moindres, voire inexistants, certes, mais les deux entraîneurs, Amrani et Bouali en l'occurrence, cherchent toujours la bonne formule pour provoquer le déclic au sein de leurs groupes respectifs. Le second espère bien l'avoir trouvée, avec ce résultat nul au goût de victoire, arraché chez le voisin oranais, samedi dernier (1-1), et veut, vaille que vaille, le confirmer dès ce vendredi en déplacement chez le CRB, ce qui ne sera pas une simple sinécure. Le WAT risque, pour sa part de plonger davantage dans les abîmes du doute, lui qui aura à se déplacer sur le terrain du champion d'Algérie en titre, l'ESS, dès samedi. Même en Ligue 2, l'ASMO, l'une des grandes écoles du football, jadis, piétine pour retrouver ses marques depuis l'entame de la saison, elle qu'on donnait, au départ, parmi les prétendants à jouer les premier rôles pour retrouver l'élite. Chérif El-Ouazzani, l'ancien international et actuel premier responsable technique des Asémistes, ne sait plus sur quel pied danser, et affirme que les formules qu'il a essayées, jusque-là, n'ont donné aucun résultat, pour une équipe qui ne trouve pas le chemin des filets, avec un seul but inscrit en trois rencontres, de surcroît sur penalty. A vrai dire, rien ne va plus chez les clubs en question, et il est très difficile d'espérer voir la couronne rendre visite, cette année, à l'ouest du pays.
La surprise
WAT, que d'imprévus
Malgré une bonne préparation d'intersaison, la bande à Amrani, n'arrive toujours pas à trouver le bon rythme, à cause notamment d'une avalanche de blessures, qui a faussé tous les plans du staff technique. Ce dernier s'est trouvé dans l'obligation de fouiner dans ses réserves, au lieu d'aligner son équipe-type, qui aurait pu avoir son mot à dire. Ces défections n'ont pas été pour arranger les affaires du coach Abdelkader Amrani, qui est pointé du doigt par certains proches du club, mais dont le président, Yahla, crie, haut et fort, qu'il continuera sa mission à la tête des Bleus. Le public tlemcénien ne rate aucune occasion pour montrer sa colère, ce qui met les coéquipiers du chevronné Boudjekdji sous une terrible pression, puisque cela ne leur permet, nullement, de rester concentrés, ce qui est lourd de conséquences. Ayant fait face à de grosses cylindrées dont le MCA, le WAT jouera encore face à un prétendant lors du prochain match, à savoir l'ESS, ce qui pourrait faire durer le supplice des Widadis.
La débandade
La guerre des clans continue au MCO
Au MCO, l'on continue toujours avec les mauvaises humeurs des joueurs mais aussi des responsables du club puisque le problème de leadership directorial continue à faire couler beaucoup d'encre, au point où l'on a même retiré la confiance à Djebbari. Un fait qui n'a pas été sans influer sur le moral de la troupe, qui a vu deux entraîneurs se succéder à la tête de la barre technique depuis le début de la préparation précompétitive. Battus chez eux par la JSMB, les Hamraouas sont allés mordre la poussière à l'est du pays en s'inclinant (4-3) face au CSC. Lors du derby face à l'USMBA, les camarades de Senouci n'ont été que l'ombre d'eux-mêmes, puisque la formation de la Mekerra a failli les prendre à défaut. Le MCO, qui a fait revenir plusieurs joueurs du club cette saison, donne à réfléchir à ses dirigeants notamment pour ce qui est des sautes d'humeur des premiers, dont le dernier en date est l'altercation Berradja-Savoy. Les Oranais ont-ils appris les leçons, eux qui ont frôlé la relégation la saison passée pour presque les mêmes motifs ' A vrai dire, rien de cela n'est fait.
L'espoir
USMBA, vers un meilleur horizon
De par sa prestation au premier match face à l'ASO, l'USMBA en est à son second derby en trois matches. La formation de la Mekerra semble mieux nantie, sur plusieurs plans, que le MCO et le WAT puisque outre l'entraîneur Bouali, qui compte monter une équipe capable de faire parler d'elle avec des joueurs certes venus de divers horizons mais dont les qualités paraissent meilleures, Il suffira d'un peu de temps pour que l'équipe soit sur les rails. Face au MCO, les camarades de Boukhari ont montré des signes de progression même si, selon les Scorpions, l'équipe est capable de mieux. L'avenir nous en dira plus sur cette équipe qui a retrouvé l'élite après vingt-quatre ans d'absence et qui voudrait réussir son retour.
L'avenir
La JSS, une équipe toujours en rodage
En plus de l'engouement de son public et de l'ambition de ses joueurs et dirigeants, la JSS a montré un meilleur visage même si elle a perdu son premier match at home face au CRB (1-0). Face au MCA, les Bécharis ont gagné l'estime de tout le public sportif algérien tant sur le plan du jeu que celui de la sportivité de ses fans. En gagnant face à la JSK, le représentant du Sud algérien a donné une meilleure idée aux observateurs et devrait confirmer cela à l'avenir. Avec une stratégie sensée, la direction du club compte aller lentement mais sûrement, elle qui a banni de son langage les primes de signature imaginaires qui sont allouées ailleurs et c'est là le meilleur signe d'un avenir radieux.
La suite
L'ASMO cale au démarrage
Le mal existe aussi chez le club de l'Ouest pensionnaire de Ligue 2, où l'ASMO n'arrive pas à se mettre en évidence lors de cet exercice, après trois journées disputées. Outre le fait qu'ils peinent à s'imposer, les Asémistes ne marquent pratiquement plus de but, contrairement à l'actuel leader du championnat qui en est à son septième en trois matches. Le compartiment offensif de l'ASMO est à la traîne. D'ailleurs, le seul et unique but a été inscrit jusqu'à présent par Berramla sur penalty lors de la première journée, ce qui est très peu pour un potentiel prétendant à l'accession. Une copie à revoir donc pour Chérif El-Ouazzani, qui doit rectifier le tir, à même de permettre à ses attaquants de retrouver leurs sensations d'autant plus que la formation de M'dina J'dida a, depuis sa relégation, joué dans la peau d'un prétendant à l'accession.


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