Algérie

Vie des clubs/ JSK : une crise se profile à l'horizon Hannachi : «Cette fois c'est bon, j'arrête»



Action - La situation n'est guère reluisante au sein de la JSK. Le président Hannachi a annoncé, hier, un énième départ. Sera-t-il le bon cette fois ' Ce n'est pas sûr.
Le président de la JSK, Mohand-Chérif Hannachi, qui avait répondu à Sandjak, juste après la conférence de presse tenue par ce dernier au lendemain de son limogeage, a déclaré publiquement hier qu'il ne pouvait plus continuer. «Je suis malade. Je ne peux plus continuer. Cette fois, c'est bon j'arrête. Cependant, j'ai beaucoup donné à la JSK et je ne vais pas la lâcher comme ça. Je resterai toujours derrière le club même si je ne serai plus président. Je ne laisserai pas tomber la JSK», a annoncé le président avant de poursuivre : «Je pense que Boukhari et Idress sont les plus indiqués pour me remplacer à la tête du club. Il nous reste cinq matches à jouer et il faudrait que nous soyons à la hauteur. Pour le moment, les entraînements se déroulent dans de bonnes conditions. Amrouche connaît bien les joueurs et je suis persuadé qu'il n'aura aucune difficulté à maîtriser le groupe. J'ai confiance et je sais que les joueurs feront tout pour accomplir comme il se doit leur mission», a-t-il enchaîné. Revenant sur l'affaire Sandjak, le boss des Canaris dira : «C'est vrai que je n'ai pas rencontré Sandjak depuis deux mois. Il accordait beaucoup de repos aux joueurs et je n'avais jamais vu cela. Il ne pouvait pas gérer le groupe et cela n'a pas été sans provoquer des cas d'indiscipline ces dernières semaines». A propos de ce qui se dit ici et là sur les noms du nouvel entraîneur, Hannachi a affirmé n'avoir pas encore évoqué la succession de Sandjak. «Juste après avoir signifié à ce dernier sa fin de mission, je me suis réuni avec les membres du conseil d'administration. Nous avons discuté ensemble, mais nous n'avons pas parlé du nouvel entraîneur. Pour le moment, Amrouche a été chargé de terminer la saison et pour le reste on verra après. Cependant, ce que je peux dire sur ce point et qu'avec l'ouverture du capital, la JSK pourrait s'offrir un entraîneur de la trempe de Roger Lemerre. Il est vraiment temps que le club retrouve son lustre d'antan et pour cela le club a besoin de recruter un entraîneur de renom». Abordant la situation financière de son club, Hannachi a révélé avoir dépensé 1,7 milliard de dinars pour la régularisation de tout le monde. «Nous avons dépensé 1,7 milliard pour régulariser tout le monde. Mis à part deux mois de salaires des joueurs, le club n'est pas endetté», a-t-il indiqué. Il faut dire que la situation au sein de la JSK n'augure rien de bon et qu'une crise se profile à l'horizon.
La réaction
Sandjak se défend
Le désormais ex-entraîneur de la JSK, Nasser Sandjak, qui est intervenu juste après Hannachi sur les ondes de la Chaîne III, n'a pas changé son discours tenu lors de la conférence de presse qu'il avait animée à Alger dernièrement. Il a affirmé qu'il a été délaissé et qu'il n'a trouvé personne à ses côtés lors de l'exercice de ses fonctions. «Aujourd'hui, je me demande pourquoi on m'a fait appel pour ne trouver personne à mes côtés. Je n'arrive pas à expliquer le fait de me retrouver seul depuis le mois de janvier. La situation était devenue difficile car il n'est pas aisé de gérer, dans ces conditions, un club comme la JSK. J'aimerais bien rencontrer Hannachi pour tout tirer au clair. A mon arrivée au mois de novembre, la JSK était relégable. L'équipe occupait la 11e place et l'objectif qui m'était assigné était d'assurer le maintien. Depuis, grâce au travail accompli, nous avons réussi à remonter la pente, notamment avec la série de six matches sans défaites qui a permis à la JSK de remonter à la 7e place», a indiqué Sandjak, qui est revenu sur les reproches qui lui ont été faits concernant la durée du repos qu'il accordait aux joueurs. «Pour moi, les séances de décrassage n'existent pas. Maintenant pour ce qui est de la journée supplémentaire que j'accordais aux joueurs, cela a été discuté avec le groupe. Nous avons opté pour un deal qui consistait à accorder une journée supplémentaire aux joueurs après chaque victoire ou un nul à l'extérieur», a-t-il souligné.
CRB
Le compte du CSA bloqué
Voilà qu'une mauvaise nouvelle vient secouer la maison du CRB. En effet, le compte du CSA (club sportif amateur), vient d'être bloqué par une décision du tribunal, après l'affaire qui courait en justice entre cette entité du CRB et l'hôtel l'Emir de Chéraga. Une information qui tombe, on ne peut mieux, au mauvais moment, étant donné que même la SSPA se trouve dans une situation presque identique, avec cette affaire avec Djamel Necib, et ses 400 millions de centimes. Par ailleurs, et d'une source au fait des affaires du club, nous apprenons que la liste des joueurs à libérer sera fixée à la fin de la rencontre de ce mardi face à l'ESS. Une liste qui devrait être établie conjointement entre le président du Chabab, Azzedine Gana, son manager général, Sofiane Samadi, ainsi que l'entraîneur Bouali. Jusqu'à l'heure actuelle, trois joueurs sont sur la sellette, comme rapporté précédemment par nos soins, à savoir Hadjadj, Sodji et Amroune. Par la suite, il sera question d'arrêter la liste de quelques joueurs à recruter, et on parle de Orfi (USMA), Daoud et Sayeh (MCA), ainsi que Madi (NAHD).


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)