Algérie

Vie des clubs/ JSK : suite aux dernières déclarations du président Belkalem défie Hannachi



Vie des clubs/ JSK : suite aux dernières déclarations du président Belkalem défie Hannachi
Duel - Alors que tout le monde pensait que le feuilleton entre le défenseur des Canaris, Essaïd Belkalem, et son président était clos, voilà que le bras de fer est relancé de plus belle.
En effet, après le dernier passage sur un plateau de télévision, le président Hannachi a tenu des déclarations, notamment celle portant sur la durée du contrat de l'enfant de Mekla qui court, selon lui, jusqu'à décembre 2013, ce qui n'était pas du goût du joueur qui a réagi énergiquement hier. Belkalem qui a démenti en bloc les propos de son président l'a même défié pour une confrontation en direct sur un plateau de télévision. «Cela m'a fait rire de lire dans la presse les déclarations du président au sujet de la durée de mon contrat. Sincèrement, je n'ai pas envie de polémiquer. J'en ai vraiment marre et j'ai comme l'impression que cette histoire ne se terminera pas. Aussi pour arrêter cette polémique, qu'il soit (Hannachi) un homme une seule fois dans sa vie et qu'il vienne m'affronter en direct sur un plateau de télévision. Ce n'est que de cette façon que tout le peuple algérien saura qui dit vrai qui dit faux. Pour ce qui est de la durée de mon contrat que chacun ramène les preuves. Moi j'ai les miennes et je le défie d'apporter les siennes. Je refuse d'étaler tout cela dans la presse. Je l'invite à une confrontation en direct sur un plateau de télévision et là tout le monde saura la vérité», a déclaré l'international des Canaris. A propos des 650 millions de centimes que le joueur aurait touchés depuis le début de saison, Belkalem s'est contenté d'une brève réponse. «Ce que je peux dire c'est que moi je n'ai négocié avec personne. Je n'ai fait que signer ma licence au Maroc. Ce qui est certain est que je m'inscris en faux dans tout ce qui a été dit», a conclu l'enfant de Djemâa Saharidj. Outre la réaction de Belkalem, l'ex-entraîneur des Canaris, Nasser Sandjak n'est pas resté insensible aux propos tenus par son ancien président à son égard. «Ce qu'il a dit est vraiment grave. C'est une honte de raconter n'importe quoi. A défaut de trouver des arguments, il divague et c'est malheureux qu'un président d'une équipe de la trempe de la JSK, rabaisse le niveau à ce point. En ce qui me concerne, j'ai ma famille à Alger et j'ai aussi ma fierté. Vous croyez que je vais attendre Hannachi ou un de ses proches pour manger. Dire qu'on me payait les repas, c'est scandaleux. Il faut être vraiment un malade pour dire une chose pareille», a déclaré Sandjak, avant d'enfoncer le clou : «Je connais Hannachi et je sais comment il fonctionne. Si je suis revenu, c'est parce que j'ai reçu des assurances de certaines personnes à Alger. Pour Hannachi, tous les entraîneurs qui se sont succédé à la barre technique ne sont pas bons. Personne, Jean-Yves Chay, Saïb, Ighil et moi et d'autres n'ont échappé aux critiques de Hannachi. Je crois que la JSK n'a pas besoin d'un entraîneur car Hannachi peut l'entraîner». A propos de deux appartements qu'aurait mis la direction du club à sa disposition, Sandjak réplique : «C'est aberrant d'entendre le président dire qu'il a mis ma disposition deux appartements, alors que c'est faux. La vérité est qu'à mon arrivée à Tizi Ouzou, la direction avait mis à ma disposition un appartement piteux que j'ai quitté quelques mois plus tard. Je n'ai, d'ailleurs, jamais remis les pieds depuis. Pour l'appartement d'Alger, c'est un ami qui me l'avait laissé. La direction du club n'avait rien à voir et je défie Hannachi de publier le contrat de location de cet appartement s'il me l'avait vraiment loué comme il le prétend. Pour ce qui est de ma décision de quitter Tizi Ouzou, je l'ai prise car je savais que Hannachi était capable d'utiliser tous les moyens pour me pousser vers la sortie. Il m'était impossible ensuite de continuer à travailler avec quelqu'un qui ne se privait jamais de me critiquer et de me mettre des bâtons dans les roues. Hannachi dit que la JSK est tranquille depuis 15 jours, car il a arrêté de mettre le feu. Il faisait tout pour créer des problèmes», ajoutera Sandjak qui s'est étalé sur d'autres points.


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