Algérie

Vie des clubs/ JSK : lors d'un point de presse, animé hier Sandjak : «Je n'ai pas vu le président depuis décembre»



Vie des clubs/ JSK : lors d'un point de presse, animé hier Sandjak : «Je n'ai pas vu le président depuis décembre»
Arguments - Démis de ses fonctions dimanche dernier dans la soirée, Nasser Sandjak n'a pas tardé à revenir sur son limogeage lors d'un point de presse qu'il a animé hier à l'hôtel Amir.
L'ex-sélectionneur national s'est expliqué sur les raisons qui l'ont poussé à quitter la JSK tout en livrant des détails relatifs à son équipe, à sa situation, notamment sur les faits qui lui sont reprochés par son employeur. Revenant sur son limogeage, Sandjak dira : «Je tiens d'abord à apporter une précision concernant mon soi-disant limogeage. Je réfute cette information rapportée par les journaux. Je n'ai pas fait l'objet de limogeage. On s'est mis d'accord pour que mon contrat soit résilié à l'amiable. Personne ne m'a licencié. J'ai assez d'expérience et je sais ce que je fais. Je n'ai reçu aucune lettre de licenciement. Je ne suis pas venu pour de l'argent, mais récupérer mon dû est un droit. J'aurai pu exiger la totalité de mon argent, mais je me suis mis d'accord avec Yarichène pour percevoir un mois et demi de salaire car je suis très attaché à la JSK. Pour le moment, j'attends toujours qu'on me signe ma lettre de résiliation de contrat pour partir.
Dans le cas contraire, je ne vais pas abandonner mon poste. Il se pourrait que je sois présent à l'entraînement», a déclaré Sandjak.
L'ex-entraîneur de Noisy-le-Sec révèle avoir été délaissé depuis son arrivée à la JSK. «Lorsque Hannachi m'a contacté, je n'ai pas hésité à donner mon accord. Pour moi, la JSK est un grand club qui ne mérite pas la place où elle se trouve. Donc, j'ai accepté de prendre en main l'équipe. Malheureusement, je me suis retrouvé seul. Il faut savoir que je n'ai pas rencontré le président depuis décembre dernier, soit trois mois et demi. C'est vrai qu'il était malade et qu'il a traversé une période délicate, mais la dernière fois où je l'ai croisé, c'étaient quelques jours avant le match face à l'USMA. Depuis, aucune nouvelle de lui. Malgré cela, je n'ai jamais critiqué Hannachi encore moins la JSK.
Tout ce que la presse a rapporté à ce sujet est faux. J'ai toujours accordé des déclarations à la presse avant et après les matches et mes propos étaient toujours portés uniquement sur l'aspect technique. Je suis vraiment fatigué. Les mois passés à la JSK m'ont usé. La JSK est un grand club qui exige la présence de tout le monde et la solidarité entre tous les staffs. Malheureusement, je n'ai trouvé personne à mes côtés.
C'était difficile de faire face à une telle situation. J'aurais souhaité rencontrer le président pour mettre les choses au clair. En ce qui me concerne, cela ne me dérange pas de le rencontrer, bien au contraire, cela me ferait plaisir. Il est le président de la JSK et je le respecte beaucoup», a-t-il enchaîné. Sandjak a évoqué par, la suite, sa venue à la JSK et ses objectifs. «A mon arrivée, la JSK était relégable. Aujourd'hui, l'équipe se retrouve à la 7e place. Nous avons réalisé une série de six matches sans défaite, avant celle concédée face au Mouloudia.
Lorsque j'entends dire insuffisance de résultats, je me pose vraiment des questions. Lorsque j'ai pris en main l'équipe, j'avais comme premier objectif de faire revenir les supporters au stade et cela s'est vérifié sur le terrain. Aujourd'hui, je pars la conscience tranquille. Les fans du club ont toujours été derrière moi. Les rencontres que nous avons disputées ont toujours drainé la grande foule et c'est le plus important à mes yeux», a ajouté Sandjak.
La défense
«Belkalem est un homme intègre»
Le désormais ancien entraîneur de la JSK est revenu sur le match face au MCA, notamment les suspicions qui ont visé l'international Belkalem. «Je vous assure que ni Belkalem ni aucun autre joueur n'a levé le pied. Je connais bien mes joueurs. Ils sont intègres et n'ont rien à se reprocher. Tout ce qui se dit au sujet de ce match est archifaux. Je me demande pourquoi personne n'a parlé du penalty que l'arbitre nous a refusé. Loin de moi d'enlever au mérite du Mouloudia, mais il faut voir comment on a perdu ce match.
Nous étions menés par deux buts à zéro et nous avons réussi à revenir dans le match.
A deux à un, tout était possible et à ce moment-là l'arbitre nous a privés d'un penalty suite à une faute sur Belkalem commise par Aksas. C'était un penalty qui aurait pu tout changer dans le match s'il nous avait été accordé, justement, par l'arbitre. Ce dernier a, malheureusement, tout fait pour éviter des cartons aux joueurs du Mouloudia», a indiqué Nasser Sandjak.
La réponse
Hannachi : «Tout ce qu'il a dit est pur mensonge»
Le président de la JSK, Mohand-Chérif Hannachi, a réagi aux propos tenus par l'ex-entraîneur de son équipe, Nasser Sandjak. Le boss des Canaris n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour le fustiger, allant jusqu'à le traiter de menteur. «J'ai appris tout ce que Sandjak a déclaré en conférence de presse. Vraiment, c'était du n'importe quoi. C'est un menteur. Tout ce qu'il a raconté n'est que mensonges. Nous ne lui avons jamais demandé d'arrêter sa mission. C'est lui qui a demandé à partir. Il a demandé de s'entretenir avec Yarichène pour négocier son départ. Les deux parties ont conclu un accord. C'est quelqu'un qui n'a pas pu gérer le groupe et il fait dans la division des joueurs. C'est quelqu'un qui fait du régionalisme au sein du groupe et cela a déstabilisé l'équipe», a déclaré Hannachi avant d'enchaîner : «C'est quelqu'un qui n'a pas su profiter de la richesse de notre effectif. Il a tout fait pour casser de bons éléments qui pouvaient nous apporter un plus. Je peux citer le cas de Belakhdar. Tout comme d'ailleurs Maïza et Mekkaoui. Sandjak n'a pas fait un meilleur bilan que son prédécesseur Fabbro. Il nous a fait perdre 19 points. En lui faisant appel, je croyais qu'il avait changé par rapport à l'année 2003 où il avait abandonné l'équipe pour un problème d'un jet de bouteille à Oran, mais malheureusement, je me suis trompé», a ajouté Hannachi, qui a tenu néanmoins à rassurer Sandjak quant à son dû. «Concernant son argent, qu'il soit rassuré. Il le percevra jusqu'au dernier centime», a conclu le parton de la JSK.
CRB
Vers un échange Mekhout - Okbi
Comme rapporté auparavant par nos soins, la direction du CRB est sur les traces du meneur de jeu sétifien, Hichem Okbi.
Ce dernier, en disgrâce avec son entraîneur, Vélud, est décidé plus que jamais à quitter la ville des Hauts-Plateaux. De l'autre côté, la direction sétifienne songe sérieusement à engager le milieu de terrain du Chabab, Sid-Ahmed Mekhout, en rupture de banc depuis le match de championnat face à l'USMH, après un conflit avec les supporters.
Ainsi donc, cette situation a poussé les dirigeants du Chabab à faire la proposition d'un échange entre les deux joueurs, sans valeur ajoutée. Une hypothèse qui semble bien tenir la route, égard des besoins dans l'effectif de chaque équipe.
Les gars de l'ESS sont à la recherche d'un rigoureux milieu de terrain polyvalent, ce qui correspond au profil de Mekhout, alors que les Algérois cherchent une doublure pour le chevronné Ammour, et semblent bien la trouver en Okbi. Une prochaine rencontre entre responsables des deux équipes est prévue à Alger après le match MCA-ESS en Coupe d'Algérie pour en débattre davantage. Nous y reviendrons...
MCO
Slimani plus que jamais optimiste
Confiance ou façon de rallumer la mèche chez le groupe hamraoui, on ne le sait pas trop. L'entraîneur du MCO, Ahmed Slimani, se dit confiant quant à la qualification de son équipe face à l'USMA, en dépit de tout ce qui s'est passé concernant la domiciliation de cette affiche. «Pourquoi ne pas jouer à Bologhine '», ironise-t-il, une façon de montrer son désaccord quant au changement du lieu du match qui était prévu à Bouakeul. Le coach se dit confiant quant à voir son équipe arracher le billet pour la finale en indiquant : «Il est temps que le MCO se réveille de sa léthargie et prouve qu'il mérite mieux». Misant sur la volonté de ses poulains, Slimani estime que son équipe pourrait prendre une option dans ce match en profitant de sa meilleure fraîcheur physique par rapport à celle de son adversaire très sollicité ce mois-ci.


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