Vie des clubs/ JSK : il ressort son vieux refrain Hannachi : «On jouera le titre la saison prochaine»

Bilan - Invité à une émission télévisée, le président de la JSK, Mohand Chérif Hannachi, est revenu sur l'actualité de son club.
Il a saisi l'occasion pour répondre à certains reproches dont il fait l'objet ces dernières semaines, notamment concernant le cas de Belkalem et le limogeage de Nasser Sandjak. Le boss des Canaris, qui n'a rien dit à propos de sa dernière annonce de retrait des affaires du club, a également, comme à ses habitudes, fait la promesse de jouer le titre, la saison prochaine. Le premier responsable du club le plus titré du pays n'a pas laissé filer l'aubaine d'accuser, sans les nommer, deux anciens joueurs de la JSK qu'il qualifie de saboteurs. Abordant le cas de Belkalem, Hannachi a révélé que le défenseur international de la JSK est «lié au club par un contrat jusqu'à décembre prochain. Belkalem le sait. C'est la vérité et il lui appartient quant à lui de dire ce qu'il veut. Raouraoua et lui sont au courant de cette affaire. Belkalem n'avait pas signé de licence lorsqu'il était en convalescence. Ce n'est qu'en janvier qu'il avait réintégré le groupe et qu'il avait eu sa licence. Pour ce qui est des informations circulant indiquant que le joueur n'a pas été payé par le club, elles sont dénuées de tout fondement. Belkalem a été bel et bien payé au même titre que tous les autres joueurs. Jusqu'à maintenant, il a touché 650 millions de centimes et il ne lui reste que quatre mois à percevoir, à l'instar d'ailleurs de ses autres coéquipiers. Les salaires impayés seront versés et la situation des joueurs sera régularisée au dernier centime», a annoncé Hannachi avant de revenir sur l'affaire de l'ancien entraîneur de l'équipe, dernièrement limogé. «Sandjak avait déclaré qu'il était livré à lui-même et qu'il n'y avait personne à ses côtés. C'est un mensonge puisqu'il était assez souvent avec les membres du conseil d'administration qui lui payait même ses dîners. «Sandjak avait également annoncé que les dirigeants ne voulaient pas le garder après avoir assuré le maintien. C'est faux. D'abord, le maintien n'est pas encore assuré, car il reste encore cinq matches à jouer. En plus de cela, trouvez-vous juste de payer un entraîneur à 220 millions de centimes pour qu'il assure juste le maintien. En ce qui me concerne, je ne le pense pas. De plus, que pourrait-on attendre d'un entraîneur qui marginalise la moitié de l'effectif. Marginaliser des joueurs de qualité qui peuvent apporter un plus, à l'image de Maïza, Mekkaoui, Bellakhdar, Sedkaoui pour ne citer que ceux-là, c'est vraiment du n'importe quoi. Je reconnais qu'en recrutant Sandjak, j'ai fait une erreur. J'ai failli et je demande pardon aux supporters». A propos du futur entraîneur du club, le président de la JSK a déclaré que le choix de celui qui prendra les destinées de la barre technique, se fera au courant de la semaine. «Pour le moment, nous n'avons rien n'est décidé quant au futur entraîneur. Il se pourrait qu'il soit étranger ou local. Nous allons choisir le nouvel entraîneur au courant de la semaine», a révélé Hannachi
Le renfort
«Nous garderons le même effectif»
Le président de la JSK a évoqué également l'effectif de la saison prochaine. «Pour la saison prochaine, nous allons garder le même effectif. Nous avons une bonne équipe et je reste persuadé que les joueurs seront à la hauteur des attentes. Nous n'allons pas trop chambouler le groupe en place, si ce n'est un renforcement de deux joueurs de qualité. Pour qui est des joueurs à libérer, nous n'avons pas encore tranché. Nous allons attendre la fin de saison pour se situer et décidé tranquillement. Je dois dire que nous avons un bon effectif qui aura son mot à dire la saison prochaine où nous allons jouer, Inch'Allah, pour le titre de champion d'Algérie». Le président n'a pas omis de lancer une fléchette à l'endroit de l'opposition. La JSK est club qui n'a jamais eu de problème et stable. Il n'a jamais été question pour moi de le délaisser. Nous travaillons d'arrache pied pour qu'il retrouve son lustre d'antan. Les deux grands saboteurs de la JSK sont deux de ses anciens joueurs qui ne veulent que du mal pour le club. Il est de mon devoir de m'adresser contre eux et de les dénoncer en tant que président de la JSK. Il y a des hommes à la tête du club et nous allons tout faire pour satisfaire les supporters», a-t-il conclu.