Vie des clubs /JSK : Hannachi est revenu sur ce qui s'est passé dans la Saoura «A Béchar, on nous a traités de juifs»

Dérapage - Après avoir observé un silence, Hannachi a fini par sortir de sa réserve en s'exprimant sur le site du club.
Une sortie que le président de la SSPA/JSK a mis à profit pour aborder plusieurs points liés à l'actualité de son équipe, notamment les deux défaites concédées face respectivement à l'USMH et la JS Saoura. En effet, dans une interview accordée au site officiel du club kabyle, le boss des Canaris a tiré sur le portier Asselah qu'il rend coupable des deux buts qui ont valu la défaite face à la JS Saoura. «Je ne suis pas satisfait du rendement du gardien de but Asselah. Face à la JSS, il a commis les mêmes erreurs que celles des deux premiers matches. C'est inadmissible. Pourtant, j'ai mis en garde Fabbro auquel j'ai demandé de discuter avec le joueur afin de lui interdire les dribbles dans la surface de réparation. Mais cela ne l'a pas empêché de commettre, à nouveau des bourdes qui nous ont coûté deux buts. Il en assume entièrement la responsabilité. Asselah doit se ressaisir», dira Hannachi avant d'enchaîner : «Fabbro doit réagir car après plusieurs matches disputés il devrait connaître son équipe. Je ne suis pas satisfait des résultats obtenus en ce début de championnat notamment les deux défaites à l'extérieur. On avait les moyens de réaliser un meilleur parcours. Fabbro doit réagir rapidement», a ajouté Hannachi avant de lancer un avertissement à l'endroit du technicien italien. «Nous avons réalisé un bon recrutement et c'est anormal que l'équipe ne gagne pas. Chacun doit assumer ses responsabilités et à l'avenir je n'admettrai aucun autre faux pas». Une déclaration qui sonne comme une mise en garde à Fabbro qui doit trouver des solutions pour sauver sa peau et éviter de plier bagage plus tôt que prévu. L'ex-entraîneur du MCA sait désormais ce qui l'attend, à commencer par le match de ce samedi face au MCO où il sera question de jouer sa tête. Par ailleurs, le président Hannachi est revenu sur le dernier match joué à Béchar en tirant à boulets rouge sur les dirigeants de la JS Saoura. «Ce qui s'est passé à Béchar est grave. C'est un dérapage sans précédent. Nos joueurs, les dirigeants et les supporters qui ont effectué le déplacement, ont été intimidés par les présents au stade de Béchar. Ils les ont insultés, allant jusqu'à traiter les Kabyles de juifs et de non-jeûneurs. Cela sans parler des jets de divers projectiles qu'ils ont balancés sur les joueurs. Notre secrétaire a été touché par des projectiles qui lui ont causé une blessure à la main gauche et au visage. Je vous informe que la Ligue professionnelle et la FAF ont été saisies à ce propos afin de prendre les mesures nécessaires. C'est vraiment malheureux d'en arriver à cette situation. Moi, j'ai félicité la JS Saoura pour son accession et j'ai assisté à deux de ses matches amicaux joués au Maroc. Finalement, c'est une équipe qui n'a rien à voir avec le football ni avec le professionnalisme», conclut-il.
La reprise
Atmosphère morose à l'entraînement
C'est hier, en début de soirée, que les Canaris ont repris le chemin des entraînements au stade du 1er-Novembre. Une séance qui a débuté avec une demi-heure de retard et dont les raisons ne sont pas connues. Ce n'est qu'après l'arrivée du président Hannachi, qui s'est rendu dans les vestiaires, que les joueurs ont fini par rejoindre le terrain. Une entrée pas du tout enthousiaste, ont relevé les supporters présents dans les gradins. Les camarades de Belkalem, qui ont bénéficié de deux jours de repos au lendemain de leur retour de Béchar, ont effectué d'abord une série d'échauffements sous la conduite du préparateur physique, avant d'être scindés en deux groupes pour des exercices dirigés par Fabbro. Des exercices auxquels ont pris part tous les joueurs, à l'exception de Sedkaoui qui s'est contenté de quelques tours de piste. La séance s'est déroulée sous les yeux du président qui a eu une discussion avec le technicien italien sur la ligne de touche au moment où les joueurs s'adonnaient à la série d'échauffements. Une discussion a mis mal à l'aise Fabbro, qui semblait sous haute pression. L'Italien sait désormais que ses jours à la tête de la JSK sont comptés et qu'il devrait trouver des solutions pour gagner, à commencer par le match de ce samedi face au MCO. Une empoignade ou un faux pas serait synonyme de limogeage pour insuffisance de résultat. Cela dit, l'entraîneur des Canaris qui a prévu un biquotidien pour aujourd'hui aura trois jours devant lui pour armer son équipe afin de sortir vainqueur face aux Hamraoua. En attendant, tout porte à croire qu'un malaise prévaut au sein du groupe.
MCA
Menad entame son travail
Désigné quelques heures auparavant à la tête de la barre technique du MCA, Djamel Menad a entamé, hier après-midi, son travail à l'occasion de la séance d'entraînement programmée au niveau du terrain annexe du complexe Mohamed-Boudiaf. Les dirigeants du club, présents lors de cette séance, ont présenté aux joueurs leur nouvel entraîneur, qui était accompagné du revenant Aït Mouhoub, désigné en tant qu'entraîneur des gardiens de but en lieu et place de Abdelhalim Tifour. Le préparateur physique, Dahmane Sayeh, devra réintégrer le nouveau staff dans les prochaines heures, lui qui est actuellement avec l'USMBA. Par ailleurs, Jean-Paul Rabier, l'entraîneur qui a été démis de ses fonctions suite à la défaite face à l'USMA, samedi, a fait savoir, hier dans une déclaration accordée au site des supporters du club, qu'il ne quittera l'Algérie qu'une fois encaissé l'argent que le club lui doit. Il menace de recourir à la justice si les choses ne changent pas. Il a affirmé, en outre, que Menad ne tiendra pas longtemps à son poste, face à la gestion chaotique de Ghrib et consorts.
CRB
Revalorisation salariale pour les adjoints
Dans la soirée d'hier, les trois entraîneurs-adjoints du Chabab de Belouizdad, à savoir Karim Bouhila, Djamel Boudjelti et le Béninois Brice, ont eu une réunion avec le président Gana, pour s'entretenir sur certains points liés à leur situation financière. Selon nos sources, il a été décidé d'accorder une revalorisation salariale de 50 % pour les trois hommes en question ainsi que sur les primes de victoire sur chaque rencontre. Profitant de cette rencontre, Bouhila et Boudjelti ont évoqué avec leur interlocuteur le problème de leurs arriérés de la saison passée, non encore encaissés et au président de les rassurer que cela devra se faire très prochainement, en attendant que les caisses du club soient renflouées par l'entrée de l'argent des sponsors. Pour leur part, les joueurs attendent aujourd'hui de percevoir les primes des deux premières victoires de la saison face à la JSS et face à l'ASO de l'ordre, respectivement, de 6 et 4 millions de centimes. Le manager général du club, Sofiane Samadi, a pris attache avec les joueurs, hier, leur demandant d'éviter d'évoquer l'hypothèse de recourir à la grève, puisque cela ne fera que chambouler le groupe, à quelques heures du match face à l'USMBA, prévu, faut-il le rappeler, ce vendredi à 16h 45.
ASO
La plainte contre le Vitoria Guimarães en cours d'étude
Constatant que le club portugais, le Vitoria Guimarães continue toujours de faire la sourde oreille, concernant l'affaire du transfert de Hilal Soudani, la direction de l'ASO Chlef avait décidé de passer à l'acte en saisissant la Fifa. Selon les dernières informations, ce cas sera traité dans les tout prochains jours par la commission du statut du joueur auprès de la FIFA. C'est d'ailleurs le premier responsable chélifien, Abdelkrim Medouar qui l'indique. «Nous venons de recevoir une correspondance de la FAF émanant de la Fifa et par laquelle cette dernière a informé que le dossier de Soudani sera bientôt tranché à Zurich, par la commission du statut du joueur auprès de la première instance du football mondial. Nous espérons que cette affaire, qui n'a que trop traîné, connaîtra enfin son épilogue, car nous avons vraiment beaucoup patienté alors que le transfert de Soudani s'est effectué depuis déjà 14 mois». Le club algérien réclame toujours la somme de 700 000 euros qui représente l'indemnité du transfert du joueur, en juillet 2011. Les Chélifiens affirment qu'ils n'ont aucun doute quant à la légitimité de leur dossier, car le joueur appartenait bel et bien à leur équipe lorsqu'il a été transféré au Portugal et que le contrat qu'il avait signé au profit de Guimarães était clair à propos des indemnités à honorer.