L'accord de paix entre le pouvoir du Mali et les groupes Azawads du Nord est finalement entériné. C'est un pas important qui vient d'être franchi au terme de plusieurs consultations et d'intenses efforts de l'Algérie.L'accord de paix entre le pouvoir du Mali et les groupes Azawads du Nord est finalement entériné. C'est un pas important qui vient d'être franchi au terme de plusieurs consultations et d'intenses efforts de l'Algérie.L'accord en question paraphé à Alger contient des dispositions permettant de rendre effectif la reconnaissance des territoires du Nord contrôlés par les Azawads et les Touaregs. D'une trentaine de pages, le document en question met en relief « un transfert de pouvoirs de Bamako vers les autorités régionales, notamment celles du nord du pays » où ces territoires bénéficieront d'une plus grande décentralisation.En outre, il est prévu une « plus grande représentation dans les institutions nationales », selon des extraits du document repris par les medias. Il est question également que « l'Azawad est une réalité sociale et culturelle partagée par différentes populations du Nord-Mali » reconnait le document qui pour la première fois parle d'une « unité nationale » indivisible que toutes les parties doivent respecter.Le pourvoir central malien reconnait dans ce cadre une « indépendance formelle des populations nord- maliennes » et ainsi toute hostilité est à mettre hors champ. Même si certains groupes rebelles de l'Arawak aient soutenu l'idée de modifications de quelques clauses, il n'en demeure pas moins que la globalité de cet accord satisfait toutes les parties. Et c'est l'Algérie qui s'est déployée depuis l'installation de Ramtane Lamamra aux commandes de la diplomatie pour que ces intenses efforts de médiation soient couronnés de succès.Le traité de paix paraphé se veut aussi une garantie pérenne pour la création dans deux ans d'une « conférence nationale dans le but d'avoir un débat entre les différentes composantes de la nation malienne afin d'identifier les causes profondes du conflit ».Voilà qui mettra au pied du mur tous les récalcitrants qui ont toujours prôné la solution armée dans un conflit qui remonte à plus de 50 ans. C'est que cet accord de paix n'omet pas d'instituer les mécanismes d'une « Charte pour la paix, l'unité et la réconciliation nationales », exemple inspiré de la loi sur la réconciliation algérienne.D'autre part, les territoires du Nord Mali obtiennent une possibilité de financement de leur développement avec l'injection de 30 % des revenus de l'Etat central qu'il doit affecter aux représentants politiques du Nord.Le ministre algérien des AE a reconnu il y a quelques jours dans une déclaration à la presse que la question du développement du nord du Mali reste une des priorités dans le dialogue entre les parties qui étaient en conflit. Il est à rappeler que les rounds de dialogues ont duré un peu plus d'un an avec 5 consultations qui ont débouché sur la signature d'un accord de paix avec le soutien de l'Union africaine qui a été d'une aide particulière pour les efforts algériens de médiation.L'accord en question paraphé à Alger contient des dispositions permettant de rendre effectif la reconnaissance des territoires du Nord contrôlés par les Azawads et les Touaregs. D'une trentaine de pages, le document en question met en relief « un transfert de pouvoirs de Bamako vers les autorités régionales, notamment celles du nord du pays » où ces territoires bénéficieront d'une plus grande décentralisation.En outre, il est prévu une « plus grande représentation dans les institutions nationales », selon des extraits du document repris par les medias. Il est question également que « l'Azawad est une réalité sociale et culturelle partagée par différentes populations du Nord-Mali » reconnait le document qui pour la première fois parle d'une « unité nationale » indivisible que toutes les parties doivent respecter.Le pourvoir central malien reconnait dans ce cadre une « indépendance formelle des populations nord- maliennes » et ainsi toute hostilité est à mettre hors champ. Même si certains groupes rebelles de l'Arawak aient soutenu l'idée de modifications de quelques clauses, il n'en demeure pas moins que la globalité de cet accord satisfait toutes les parties. Et c'est l'Algérie qui s'est déployée depuis l'installation de Ramtane Lamamra aux commandes de la diplomatie pour que ces intenses efforts de médiation soient couronnés de succès.Le traité de paix paraphé se veut aussi une garantie pérenne pour la création dans deux ans d'une « conférence nationale dans le but d'avoir un débat entre les différentes composantes de la nation malienne afin d'identifier les causes profondes du conflit ».Voilà qui mettra au pied du mur tous les récalcitrants qui ont toujours prôné la solution armée dans un conflit qui remonte à plus de 50 ans. C'est que cet accord de paix n'omet pas d'instituer les mécanismes d'une « Charte pour la paix, l'unité et la réconciliation nationales », exemple inspiré de la loi sur la réconciliation algérienne.D'autre part, les territoires du Nord Mali obtiennent une possibilité de financement de leur développement avec l'injection de 30 % des revenus de l'Etat central qu'il doit affecter aux représentants politiques du Nord.Le ministre algérien des AE a reconnu il y a quelques jours dans une déclaration à la presse que la question du développement du nord du Mali reste une des priorités dans le dialogue entre les parties qui étaient en conflit. Il est à rappeler que les rounds de dialogues ont duré un peu plus d'un an avec 5 consultations qui ont débouché sur la signature d'un accord de paix avec le soutien de l'Union africaine qui a été d'une aide particulière pour les efforts algériens de médiation.
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Posté Le : 02/03/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : FAYÇAL ABDELGHANI
Source : www.lemidi-dz.com