«Nous sommes exclus et marginalisé de l'Organisation nationale des victimes de terrorisme», a clamé Mohamed. Des victimes comme Mohamed, il en existe des milliers qui vivent dans des situations précaires malgré leurs handicaps, leurs souffrances ou leurs sacrifices consentis pour la sauvegarde de la République durant les années noires.«Comment se fait-il que l'Etat amnistie et réintègre les repentis, les ennemis du passé, alors que nous, victimes, avec nos enfants, sommes toujours sans logement, dans le pays que nous avons défendu avec notre sang», a dénoncé Mohamed Boumali, 54 ans, technicien supérieur dans l'unité militaire de Blida, révoqué dans les années 1990. Mohamed a perdu sa fille, Dalila, 11 ans, écolière, morte dans un attentat à la bombe perpétré par des terroristes contre son père devant le domicile familial, à Benachour. Son frère qui l'accompagnait a failli connaître le même sort, il est aujourd'hui blessé et encore traumatisé. «Je suis sans maison et sans travail. Toutes mes tentatives sont vouées à l'échec. Quelle humiliation, mais je reste digne», a témoigné Mohamed. Aujourd'hui, ils revendiquent «une bonne représentation » au sommet de l'organisation pour mettre fin a ce qui a déjà fait couler beaucoup d'encre. «Halte aux scandales financiers et les atteintes à la loi, déjà dénoncés», conclut-il.
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Posté Le : 08/12/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Hand T
Source : www.lnr-dz.com