Algérie

Victime innocente d’une bavure de policiers britanniques


Aucun policier ne sera jugé pour la mort de J.C de Menezes Le parquet à Londres a annoncé hier qu’aucun policier ne serait poursuivi pour la mort du Brésilien Jean Charles de Menezes, confondu avec un kamikaze et tué dans le métro de Londres il y a un an, une décision immédiatement qualifiée de «honteuse» par sa famille. Le ministère public, a expliqué sa décision par le fait qu’il n’existait pas de «preuves suffisantes» pour espérer pouvoir obtenir une condamnation des policiers impliqués. «Avant que des poursuites soient engagées, il doit y avoir une perspective réaliste de condamnation», a expliqué un des représentants du parquet. Il a cependant admis des «erreurs opérationnelles» de la part de la police, et annoncé des poursuites collectives contre Scotland Yard, dans le cadre d’une loi sur la santé et la sécurité, qui pourrait voir la police condamnée à une forte amende. La police «n’a pas assuré la santé, la sécurité et le bien-être de Jean Charles de Menezes, le 22 juillet», a fait valoir très sérieusement M. O’Doherty. Le 22 juillet, au lendemain d’une vague d’attentats ratés dans les transports en commun londoniens, l’électricien brésilien avait été tué de sept balles dans la tête dans une rame de métro à quai à la station de Stockwell, par des hommes du SO19, une unité d’élite de Scotland Yard. La police l’avait pris en filature après qu’il fut sorti d’un immeuble où elle pensait avoir localisé un suspect des attentats de la veille. Deux semaines plus tôt, 56 personnes avaient été tuées dans des attentats-suicide dans les transports en commun, et la police était sur les dents. Les deux policiers ayant tiré sur Jean Charles de Menezes croyaient «honnêtement que M. de Menezes était un kamikaze (...) et nous ne pouvons donc pas les poursuivre pour meurtre», a expliqué M. O’Doherty, qui a également écarté toute poursuite individuelle pour homicide involontaire ou fraude.
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