Algérie

"Victime du terrorisme", la Syrie veut en faire partie




Il est donc indispensable que la victime de ce fléau soit un élément essentiel de la lutte antiterroriste», a affirmé Mme Chaâbane, conseillère politique du président syrien, Bachar al-Assad.La Syrie aurait dû être associée aux efforts internationaux de lutte contre les jihadistes car elle est elle-même une «victime du terrorisme», a affirmé la conseillère du président syrien Bachar al-Assad, Bouthaina Chaâbane.«Le terrorisme n'a pas commencé aujourd'hui en Syrie, mais depuis quatre ans (au début des manifestations populaires). Il est donc indispensable que la victime de ce fléau soit un élément essentiel de la lutte antiterroriste», a affirmé Mme Chaabane dans des déclarations diffusées hier par l'agence officielle Sana. Toutes les parties qui ont adopté la résolution 2170 du Conseil de sécurité de l'ONU qui vise à empêcher le recrutement et le financement des jihadistes «doivent participer à la lutte contre le terrorisme», a-t-elle ajouté, critiquant l'exclusion de la Russie et de la Chine de la coalition internationale mise en place par Washington.La responsable syrienne a critiqué notamment la déclaration de M. Obama qui s'est dit prêt mercredi à étendre à la Syrie les frappes menées depuis plus d'un mois en Irak contre les jihadistes de l'Etat islamique (EI). Selon elle, «toutes les forces, aussi importantes qu'elles soient ne peuvent pas combattre le terrorisme (..) avec leurs avions, elles doivent être en contact avec les victimes du terrorisme».Les Etats-Unis ont obtenu jeudi de dix pays arabes leur engagement, y compris éventuellement militaire, dans l'offensive annoncée par M. Obama pour «détruire» l'EI, qui s'est emparé de vastes régions en Syrie et en Irak.Le pouvoir syrien, appuyé par la Russie, a mis en garde jeudi Washington contre d'éventuelles frappes sur son territoire sans son accord. Mme Chaâbane a accusé de duplicité les pays du Golfe car ils continuent, selon elle, à «soutenir, armer et financer le terrorisme en Syrie». Elle a aussi dénoncé la décision de Riyadh, en concertation avec Washington, de renforcer l'aide à l'opposition syrienne modérée qui combat à la fois le régime de Bachar al-Assad et l'EI. «Ce qu'ils appellent -opposition modérée- n'est en rien différent des terroristes de l'EI», a dit la conseillère du président syrien.




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