Algérie

Victime d?un accident


Fatima endure le calvaire Le 22 novembre 2004, alors qu?elle s?apprêtait à prendre le bus depuis la cité universitaire 2000 lits vers son institut, B. Fatima, inscrite alors en deuxième année, fut happée par les roues d?un car de transport privé. Evacuée vers les UMC de l?hôpital Youssef Damerdji de Tiaret, elle fut transférée, grâce à un large mouvement estudiantin, vers le CHU d?Oran où elle passa quelques mois avant que ne commença pour elle le parcours du combattant. Issue d?une famille nombreuse et de surcroît très pauvre, elle continue de subir ce mauvais sort sous l?indifférence presque totale. De guerre lasse, Fatima ne dut compter qu?avec la compassion de bienfaiteurs, de plus en plus rares. Le calvaire de Fatima dans son lointain village de Tousnina, 60 km au sud-ouest de Tiaret, ne semble pas finir. Aucune perspective ne semble éclairer son destin qu?aggrave une situation sociale familiale des plus précaires. Son père, chômeur, a d?ailleurs fini par perdre l?usage d?un ?il suite à un accident survenu sur les routes d?Alger. Fatima, ballottée d?un service à un autre, alors qu?elle est clouée dans un fauteuil, est obligée de mendier, forcée par sa famille pour lui venir en aide. Et quelle aide puisque Fatima n?arrive ni à se payer des médicaments, ni à se permettre de coûteux voyages d?une ville à une autre. Ce qui irrite le plus la famille qui habite une vielle masure à Tousnina, un village perdu entre Sougueur et Mellakou, que même les taxis rechignent à rallier, c?est le mépris de ses ex-camarades et de la famille universitaire (administration comprise) qui affichent une indifférence sidérante. Fatima, qui tient mordicus à poursuivre ses études qu?elle venait à peine d?entamer, a besoin d?aides urgentes. A défaut, pourquoi son jugement concernant l?accident pourtant prononcé en sa faveur, est toujours dévoyé par le transporteur et même par les assurances. Les assurances, le mot est lâché. A quoi sert-il d?exiger leur paiement par les étudiants ?
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)