Les prix des fruits et légumes ont connu ce premier jour du mois de
ramadhan une augmentation substantielle, a-t-on constaté au niveau de plusieurs
marchés de la capitale. Un tour rapide dans ces marchés permet, en effet, de se
rendre compte que le ramadhan de cette année ne déroge pas à la règle en
matière de hausse des prix.
Au marché d'El Harrach, la pomme de terre est cédée à 50 DA le kg (contre
40 à 45 DA auparavant), la carotte à 80 DA (contre 50 DA précédemment), la
tomate à 90 DA (contre 35-50 DA) et la courgette à 80 DA (contre 60 DA).
Les prix de la viande accusent également une courbe ascendante dans la
mesure où le kg de viande rouge oscille entre 950 et 1000 DA (contre 800 à 850
DA avant le ramadhan), alors que le prix de celui du poulet (vidé) est fixé à 330
DA. Le prix du kg de foie est, quant à lui, inabordable et culmine à 1.800 DA.
Un boucher a imputé l'élévation du prix de la viande à l'insuffisance des
quantités disponibles au niveau des abattoirs. «On ne peut pas s'approvisionner
comme on le souhaite ce qui fait que la viande est rare», relève-t-il, ajoutant
que même chère, les gens l'achètent. Au marché Ali Mellah situé à la Place de la Concorde (ex-1er Mai), le
même constat peut être fait. «Le temps où certains marchés proposaient des prix
qui étaient à la portée de la bourse de l'écrasante majorité des citoyens est, à
mon sens, révolu. De nos jours, les mêmes prix sont, à quelques détails près, affichés
un peu partout», estime un père de famille rencontré, un couffin à moitié vide
à la main. La tomate, l'oignon et la pomme de terre sont respectivement cédés à
70, 40 et 55 DA.
La courgette, très sollicitée par les ménagères durant le ramadhan (étant
un ingrédient essentiel de la chorba et la dolma) coûte,
là aussi, 80 DA. Les prix des fruits n'ont pas échappé à cette tendance
haussière. Ainsi, le kg de raisin est proposé à 120 DA, voire 140 DA, tandis
que celui des dattes, un aliment indispensable à la rupture du jeûne comme le
veut la tradition, atteint les 360 DA.
Seule la pastèque, dont le prix ne dépasse pas les 35 DA le kg, semble
encore être à la portée des consommateurs. Au marché de Laâquiba
à Belouizdad, la «fièvre» du ramadhan n'a pas été
sans influer sur les prix (à la hausse).
Les fruits restent inabordables dans ce marché. Le kg de pommes et de
pêches coûte 200 DA, alors que la banane et le raisin sont cédés à 120 DA le kg.
De nombreux citoyens rencontrés sont toutefois persuadés que les prix
baisseront assez vite, une fois que la «frénésie» des premiers jours du
ramadhan se sera estompée.
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Posté Le : 02/08/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : RN
Source : www.lequotidien-oran.com