Algérie

Vers une résolution du Conseil de sécurité



Vers une résolution du Conseil de sécurité
Les grandes puissances se sont retrouvées, hier, à New York. Elles sont en quête d'une résolution au Conseil de sécurité entérinant un plan américano-russe pour un cessez-le-feu et un règlement politique de la crise syrienne. Dix-sept pays, dont les Etats-Unis, la Russie, l'Arabie saoudite et l'Iran, et trois organisations multilatérales, ONU, UE et la Ligue arabe, doivent se réunir, pour la troisième fois depuis fin octobre dernier, au sein du Groupe international de soutien à la Syrie, dans le cadre du processus diplomatique de Vienne qui a accouché, le 14 novembre dernier, d'une feuille de route pour la Syrie. Le président Bachar Al Assad, dans une interview à une chaîne néerlandaise, a néanmoins averti jeudi dernier que toute tentative de provoquer un changement de régime à Damas ferait « traîner » le conflit. Il a affirmé que la guerre pourrait cesser en moins d'un an « si les pays responsables agissent contre l'afflux des combattants étrangers qui se regroupent dans son pays ». Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, a assuré, mardi dernier, à Moscou, le président russe, Vladimir Poutine, allié de Bachar Al Assad, que Washington « ne cherchait pas un changement de régime à Damas ». Il a rencontré, jeudi dernier à New York, son homologue saoudien, Adel Al Jubeir, dont le pays est l'ennemi juré du président syrien. Riyad a réuni, la semaine dernière, une centaine de groupes d'opposants syriens qui ont accepté de négocier avec le régime de Damas, tout en exigeant le départ d'Assad dès l'entame d'une éventuelle période de transition politique. Ces opposants ont désigné Riad Hijab, ancien Premier ministre, ayant fait défection, comme leur coordinateur général. Signe encore que les lignes évoluent sur l'avenir du chef de l'Etat syrien, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avait jugé mercredi « inacceptable » que « le sort d'un seul homme » puisse bloquer une éventuelle solution politique. Moscou et Washington s'opposent toutefois sur les groupes devant être considérés comme « terroristes », donc exclus a priori du processus politique, et les « modérés » qui pourront y prendre part. La Jordanie, chargée de dresser cette liste, doit rendre compte de ses travaux à New York. Les ministres se déplaceront de quelques centaines de mètres vers le siège des Nations unies, avec l'objectif d'adopter une résolution du Conseil de sécurité qui entérine et légitime le processus de Vienne.




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